Filimbi RDC dénonce un « coup d’État constitutionnel masqué » et appelle à la mobilisation citoyenne

Le mouvement citoyen Filimbi RDC a tenu ce mardi 17 décembre 2024 un point de presse à Goma pour dénoncer fermement les manœuvres visant une révision ou un changement de la Constitution en RDC. Dans un communiqué, le mouvement qualifie ces tentatives de « coup d’État constitutionnel masqué » et appelle la population congolaise à s’opposer à toute modification de la Constitution.

Selon Filimbi, ces initiatives constitutionnelles sont une diversion orchestrée pour détourner l’attention des Congolais sur des véritables priorités nationales, notamment la crise sécuritaire persistante et la détérioration des conditions sociales.
« Au lieu de se concentrer sur la sécurité des citoyens et l’amélioration des conditions de vie de la population, certains acteurs politiques cherchent à modifier la Constitution pour servir leurs propres intérêts », a déclaré un porte-parole du mouvement.

Dans le même communiqué, Filimbi a également souligné les irrégularités et l’inégalité du processus lié à cette initiative. Le mouvement accuse certains responsables politiques d’instrumentaliser les institutions pour faire avancer leurs ambitions personnelles au détriment des principes démocratiques et de la justice sociale.

Face à ce qu’il considère comme une menace grave pour la démocratie et l’avenir du pays, Filimbi invite tous les Congolais à se lever pour défendre la Constitution.
« Nous ne devons pas permettre que notre démocratie soit sacrifiée sur l’autel des ambitions politiques. Le peuple congolais doit rester vigilant et refuser toute tentative de modification de notre loi fondamentale », conclut le communiqué.

Ce message intervient dans un contexte de méfiance croissante entre la classe politique et la société civile, alors que les défis sécuritaires et socio-économiques continuent de s’aggraver. Filimbi, fidèle à sa mission de veille citoyenne, réaffirme son engagement à défendre les intérêts du peuple congolais et appelle à une mobilisation pacifique mais déterminée pour contrer ces « manœuvres dangereuses ».

Marasi Bénédicte Zoé