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Festival Amani : Une autre face cachée de dépravation des mœurs

Festival Amani : Une autre face cachée de dépravation des mœurs

 

La grande messe musicale dans la région des grands lacs n’offre pas seulement l’occasion aux différentes culture de se rencontrer mais présente aussi un autre visage qui si les autorités étatiques et organisateurs ne prennent pas garde, sera une bombe dévastatrice de la jeunesse montante au Nord-Kivu.

C’est un festival qui s’organise toujours au mois de février juste lors des détentes des examens du premier trimestre, une coïncidence peut-être mais pas de la première à la cinquième édition.

Lieu d’apprentissage par excellence de la délinquance juvénile

Depuis sa genèse jusqu’à la cinquième ème édition, les statistiques prouvent que quatre vingt pourcent de ceux qui y prennent part sont des jeunes et l’âge varie entre douze et vingt cinq ans en moyenne.

Ce qui choque certains parents qui amènent leurs enfants au festival Amani c’est de constater impuissament les jeunes adolescents qui prennent la bière sous la barbe des services de sécurité, les autres fument du chanvre et la cigarette ordinaire et dans les coins c’est sont des jeunes ivres drogués qui longés par terre comme des cadavres.

Interrogé par LAREPUBLIQUE ,sous couvert d’anonymat quelques jeunes justifient leurs motivations de prendre plus des drogues lors de cette manifestations car cela constitue une occasion en or d’être libre.

Les autres par contre estiment que c’est le moment où jamais surtout après des rudes épreuves à l’école.

Dans un point de presse d’évaluation tenu ce lundi 12 février au foyer culturel de Goma, le directeur général du festival Amani  a reconnue cette défaillance organisationnelle tout en promettant rectifié le tir dans la prochaine édition.

« La société Bralima avec qui nous sommes en partenariat sais bien que l’alcool ne peut pas être vendu aux personnes de moins de dix huit ans et c’est mentionné dans le contrat que j’ai signé avec eux mais nous vous assurons tiré une attention particulière pour que pareils cas ne surgissent plus ,même cas pour la cigarette aux jeunes “ à laisser entendre Guillaume Bisimwa.

Pour l’instant ,c’est un constat qui risque d’être une tâche d’huile sur la notoriété du Festival Amani si les services qui s’occupent de la protection et encadrement d’enfants n’interviennent pas avant que le pire n’arrive estiment quelques observateurs avertis .

 

Valéry Mukosasenge


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