Plusieurs personnes seraient mortes dans le crash de deux hélicoptères de l’armée de défense du peuple Ougandais (Updf). Des sources militaires de deux côtés n’ont pas encore donné des détails sur ces accidents survenus à différents endroits à la frontière entre la RDC et l’Ouganda. Les deux pays mènent conjointement des opérations militaires : restaurer la paix dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) et au sud de la province d’Ituri renseigne media congo.
D’après l’agence Reuters, au moins 22 personnes sont mortes dans ces accidents. Le premier hélicoptère s’est écrasé lundi 26 septembre, au-dessus du village de Boga, au sud de la province d’Ituri. Tandis que le second est tombé dans la zone frontalière de Kabarole, dans la ville de Fort Portal City, du côté Ougandais. Trois soldats congolais sont morts dans le premier accident, a indiqué l’agence, citant une source militaire, mais sans préciser s’ils étaient dans l’hélicoptère ou au sol, ajoutant que la source a refusé de commenter au nom de l’Ouganda avant les consultations entre les deux pays.
Pour le média Ougandais New Dally Monitor, l’hélicoptère Mi-17 qui est principalement utilisé pour le transport, l’évacuation médicale et les déplacements VIP, venait de livrer des vivres aux troupes engagées dans l’opération « Shujaa », [ndlr : opérations impliquant les Fardc et Updf dans la traque des ADF] lorsqu’il a chuté et explosé au décollage. Il cite comme source, le général de brigade Félix Kulayigye, le porte-parole de l’armée Ougandaise.
L’instructeur-pilote impliqué dans l’incident de lundi a été nommé à titre posthume de nationalité ukrainienne Yury Vyshykvy et est décédé sur le coup tandis que le pilote ougandais, le capitaine Patrick Arinaitwe, et cinq autres membres d’équipage ont subi des blessures diverses.
Les victimes et les décès ont été transférés à l’hôpital militaire de Bombo à l’extérieur de Kampala, a déclaré une source de la State House informée sur la question sous couvert d’anonymat, citant la sensibilité de la question.
Le média affirme que l’accident de la RDC s’est produit trois jours après qu’un hélicoptère d’attaque Mi-24 s’est écrasé samedi sur la maison d’une femme âgée à Fort Portal City, dans le district de Kabarole, soulevant des problèmes de sécurité pour un service important de l’armée.
Les conclusions préliminaires attribuent le crash dans l’ouest de l’Ouganda à des erreurs techniques. Ce journal comprend que l’équipage de l’hélicoptère malheureux avait été spécialement formé pour piloter le Mi-28, la dernière et la plus moderne acquisition de puissance de feu de l’Ouganda dans le ciel.
Selon des sources bien informées, trois des hélicoptères de l’UPDAF s’étaient envolés vers Fort Portal en formation, avant qu’un ne tombe du ciel. Les deux autres ont atterri avec succès.
D’autres sources, selon le média Ougandais, ont déclaré que l’hélicoptère Mi-17 n’avait pas atterri du premier coup au Congo parce que la zone d’atterrissage d’hélicoptère dégagée, ou HLZ, au sol était plus petite que la zone recommandée de 50 mètres sur 50.
Les pilotes ont reçu un message radio pour revenir, étant entendu que la zone d’atterrissage avait été agrandie et que l’hélicoptère s’est posé en douceur. Cependant, lors du décollage, le rotor de queue a heurté un arbre, tirant la machine pour la faire tourner avant de claquer au sol.
Le porte-parole de Updf a affirmé que le président Museveni a ordonné une commission d’enquête qui sera dirigée par le commandant adjoint de l’Uganda People’s Defence Air Force (UPDAF), le général de division Charles Okidi, pour savoir le mobil de ces accidents et d’autres détails supplémentaires.
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