La Police et l’Armée seront déployées pour faire respecter les gestes barrières, prévient le ministre de la Santé, Dr Eteni Longondo.Les autorités donnent un tour de vis aux mesures de prévention contre le Coronavirus : le port du masque de protection désormais obligatoire à Kinshasa. Cette décision, prise au cours de la réunion présidée par le Premier ministre, samedi 18 avril, entre en vigueur dès ce lundi 20 avril sur l’ensemble de la capitale, a annoncé le Gouverneur de la ville.
Pour que cette mesure soit de stricte application, l’Hôtel de ville fait savoir qu’il va mettre à contribution les forces de police. « La police est chargée de veiller scrupuleusement au respect du port des masques, des mesures de distanciation sociale et des mesures d’hygiène », prévient Gentiny Ngobila. Dans tous les lieux publics, les éléments de la police traqueront les inciviques.
Invité du magazine Top Presse de la radio Top Congo FM, le ministre de la Santé, Eteni Longondo, embouche la même trompette, annonçant le déploiement dans la capitale non seulement de la Police mais aussi de l’Armée pour imposer le respect de ces mesures de prévention contre le Covid-19. »Le gouvernement va bientôt mobiliser, pas seulement la Police, mais aussi l’Armée pour imposer la discipline face aux compatriotes qui ne respectent pas les mesures barrières. La Police et l’Armée seront déployées« , a indiqué le ministre Eteni Longondo.
décisions contraignantes sont prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire décrété par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, le 24 mars dernier dont le Gouvernement a adopté le projet de prorogation vendredi en Conseil des ministres.
Les autorités font savoir que ces nouvelles mesures ont pour objectif de contenir la propagation exponentielle du mortel virus dans la ville et préserver les acquis de deux semaines de confinement de Gombe. »Nous voyons à travers la ville comment la population s’entête [à se comporter comme si la maladie n’existait pas en foulant aux pieds certaines mesures, notamment la distanciation sociale]. Les Kinois doivent comprendre que la maladie sévit déjà dans cette ville.
Il y a plus de 300 cas testés positifs, plus de 25 personnes mortes [et 27 guéries]. Heureusement nous avons une équipe de riposte qui fait très bien son travail. Nous sommes en deçà d’autres pays qui connaissent beaucoup plus de morts que nous », s’est exprimé le numéro un de la capitale congolaise.Depuis le début de l’épidémie déclarée le 10 mars dernier, le cumul est de 332 cas confirmés. Au total il y a 25 décès et 27 personnes guéries. Kléber KUNGU
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