La vingt-huitième Conférence des Parties(COP 28) s’est tenue à Dubaï il y a quelques jours.Plusieurs pays des différents continents ont discuté sur les multiples défis environnementaux qui menacent la planète, notamment le réchauffement climatique et ses conséquences sur les écosystèmes. L’innovation dans cet échange, c’est l’arrêt progressif de l’exploitation des énergies fossiles dans le monde.
La République Démocratique du Congo, est à ce niveau considérée comme pays solution de part son immense densité en ressources naturelles (cobalt, cuivre, eaux et forêts et ses terres arrables).
Pascal Mirindi, activiste environnemental au sein du mouvement citoyen Extinction Rébellion en ville de Goma et participant à la COP28, salue l’initiative, celle de voir différents pays y compris les grands pollueurs convenir à l’arrêt progressif de l’exploitation des énergies fossiles.Pour lui la RDC, pays transition devra plutôt instaurer une politique de développement et de la protection de l’environnement en valorisant ses richesses au détriment d’une exploitation destructive et polluante.
« On n’avait jamais parlé des énergies fossiles dans différentes COP passées. C’est pour la première fois de voir les autres pays parler de la question. Pour la RDC la négociation n’a pas été bien faite, on n’a pas été satisfait selon nos attentes », dit-il.
En termes d’hydrocarbures, la RDC est placée à tête, des pays africains.Selon cet activiste les autorités congolaises n’ont pas encore investi dans une bonne politique de négociation, qui permettra au pays d’être respecté conformément à son rôle écologique lui reconnu mondialement.
Après sa participation, le pays est sorti avec plus de 60 millions de dollars pour renforcer les mesures de lutte pour la protection de l’environnement. Mais le défis réside au niveau de l’évaluation de l’exploitation des hydrocarbures et de leur non exploitation. Plusieurs experts pensent que les acteurs du domaine n’ont encore rien fait pour asseoir un plan efficace d’estimation en termes de bénéfices.
Pascal Mirindi dénonce aussi un complot des pays organisateurs dont la majorité à battu son économie sur le pétrole notamment le Quatar, Mais qui s’inscrivent dans la logique actuellement.
« Dubaï a eu toute son économie grâce à l’exploitation du pétrole. C’est bon qu’il se lance aussi dans la course » a ajouté ce militant du mouvement citoyen Extinction Rébellion.
A cet effet, la République Démocratique du Congo est appelé à initier des projets en développement durable, dans le secteur agricole et d’autes secteurs pour faire face au changement climatique en vue construire son économie basée l’usage des énergies vertes.
Notons que cette mesure d’arrêt progressif de l’exploitation des énergies fossiles, intervient alors que la RDC a mis sur le marché la vente de 27 blocs pétroliers et 3 gaziers depuis 2022 dernier. L’exploitation des hydrocarbures dans les aires protégées est jusqu’à présent contestée par les organisations de la société civile ouvrant dans la thématique environnement.
Trésor Wayitsomaya
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