02 0ctobre 2014-02 octobre 2018,cela fait exactement quatre ans jour pour jour depuis que la ville de Beni,située au Nord de la province du Nord-Kivu, est devenue la cible de la menace des présumés rebelles ougandais de l’ADF (Allied Democratic Forces ).
Notons que cette menace reste caractérisée par des massacres répétitifs à armes blanches ou à feu,kidnappings,pillages,incendies et déplacements massifs de la population.
En marge de ce quatrième triste anniversaire, plusieurs manifestations ont été organisées à travers le pays, et particulièrement dans la province du Nord-Kivu.
En ville de Beni, les militants du mouvement citoyen lutte pour le changement (Lucha) ont effectué, ce mardi 02 octobre 2018,un sit-in au quartier général de la Monusco de Mavivi.Une façon pour les manifestants mettre cette mission onusienne devant ses responsabilités dans tout ce qui se passe à Beni.
Pendant ce temps, au poste frontalier de Kasindi, 17 militants de la Lucha dont 12 hommes et 5 femmes étaient dans la rue pour protester contre contre les massacres des civils en ville et territoire de Beni. Leur manifestation pacifique encadrée par la police, a débuté au rond-point Wanamahika où ils ont brûlé un pneu en passant par le carré douanier pour chuter au bureau communal où un mémorandum a été lu avant d’être déposé auprès de l’autorité municipale.Dans leur mémo, ils ont proposé que chaque le 02 octobre soit une une journée commémorative des massacres de Beni.
«Il faut une enquête internationale et indépendante pour établir les faits et responsabilités sur les tueries à partir du 01 janvier 2014.Il faut que le bureau des Nations unies aux affaires humanitaires et d’autres agences spécialisées renforcent l’assistance humanitaire en faveur des populations de Beni», exigent les manifestants.
Selon les ONG de défense des droits de l’homme, plus de mille civils sont déjà massacrés par les présumés rebelles ougandais de l’ADF, actifs dans la région de Beni et cela presque chaque jour depuis cette date. Il ya lieu de s’interroger a quand la fin de ce cauchemar devenu répétitif et presque journalier.
Fabrice Ngima
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