Les organisations de la société civile et de défenses de Droits de l’homme de KINSHASA plaident pour l’application du rapport Mapping. Elles ont exprimé ce vœu ce jeudi 1er octobre à l’occasion du 10ème anniversaire de ce rapport. Ces organisations estiment que les victimes congolaises des crimes répertoriés dans ce document méritent réparation. Ainsi, plaident-elles pour la création d’un tribunal international spécial en RDC pour sanctionner tous les responsables de ces crimes.
Récit de Robert Tsongo
Dans une interview nous accordée, Jean-Claude KATENDE, Président de l’ASADHO estime que ce rapport est outils très important pour la justice réparatrice dans notre pays. Il plaide pour que les recommandations contenues dans ce rapport soient mises en œuvre. Pour y arriver, Jean-Claude KATENDE demande l’implication au niveau national et international des autorités actuelles de la RDC.
De son côté Georges KAPIAMBA, coordonnateur de l’ACAJ plaide pour la relance du projet de loi portant création des chambres spécialisées mixtes dans les cours et tribunaux. Selon lui, c’est de cette manière que justice sera faite en faveur des victimes congolaises des crimes répertoriés dans ce rapport. Il suggère aussi que ce projet prévoit des dispositions devant permettre une coopération efficiente avec les Nations-Unies et les autres Etats. Objectif visé, faciliter la comparution ou l’exécution des mandats internationaux qui seront émis par lesdites Chambres, lit-on sur la page tweet de Georges KAPIAMBA.
Notons que des activités d’échange sur ce rapport ont été organisées ce jeudi 1er octobre à KINSHASA.
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