Plus de 300 femmes, souffrant de la fistule obstétricale ont été prise en charge pendant les trois dernières années, par le Fonds des Nations Unies pour la Population(Unfpa). Annonce faite à l’issu d’un café de presse, en marge de la célébration ce 23 mai de la journée internationale de l’élimination de la fistule.
Alors que les derniers cas de la fistule documentés à l’Occident datent de 1957, la femme Africaine demeure victime jusqu’au 21ème siècle, de cette maladie à communication anormale qui se crée entre la vessie et le vagin, causant une odeur urineuse en permanence. Le défi à relever étant énorme, l’unfpa met l’accent sur la prise en charge efficace et la réinsertion socio-économique des malades.
Célébrée sous le thème « mettre fin aux inégalités de genre, en matière de santé, à la fistule et maintenant », cette campagne qui lutte pour prévenir, traiter et réinsérer, vise à éradiquer la fistule d’ici 2030.
La meilleure façon de guérir la fistule c’est de la prévenir
La plupart des femmes qui développent cette pathologie se voient marginaliser dans la communauté. S’agissant généralement de la population à faible revenu souffrant de la fistule, cette dernière est accompagnée par les décideurs, à se reconstituer dans la vie sociale après celle chirurgicale.
Cependant le Dr Guylain Mvuama indique que la cause principale de la fistule c’est le travail prolongé lors de l’accouchement. « La cause principale de la fistule obstétricale c’est le travail prolongé lors de l’accouchement. En dehors de ça, on peut trouver aussi le traumatisme lié à l’accouchement et aux avortements provoqués. Au niveau du système sanitaire, c’est le manque ou insuffisance des personnels qualifiés et défaut des infrastructures sanitaires » a fait savoir le Dr Guylain Mvuama, médecin gynécologue à l’hôpital de Kyeshero, l’un des hôpitaux qui prennent en charge les malades de la fistule obstétricale en ville de Goma. Ce spécialiste en santé évalue de 80 à 90% les chances de succès pour les cas réparés.
Signalons que les statistiques de l’OMS et l’UNFPA atteignent 50 mille à 100 mille nouveaux cas de la fistule obstétricale par an. La prise en charge chirurgicale et la réinsertion socio-économique couvriraient 600 USD par victime.
David Mahamba
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