C’est au cour d’une table ronde ce samedi 14 mars 2020 entre journalistes, étudiants en journalisme, acteurs politiques et membres de la société civile force vive du Nord-Kivu que se sont engagé tous dans l’accompagnement, le soutient et la revalorisation de la femme dans les médias du Nord-Kivu.
«La faible représentativité des femmes dans les medias, est-ce un désintéressement ou une mauvaise intégration ?» thème de cet échange en ce mois de mars dédié à la femme.
«Nous devons tout faire pour encourager la jeune fille encore à l’Université d’avoir l’amour de ce travail nobles, mettons là au même diapason que le journaliste homme, bannissons les stéréotypes qui réduisent les efforts de la femme journaliste en privilégiant la promotion et l’intégration de cette dernière », réitère la présidente de l’Union Nationale de la Presse du Congo, UNPC section du Nord-Kivu.
Dans un échange très convivial Clarisse Zihindula, experte en genre et ancienne journaliste estime que la femme n’a pas d’excuse pour expliquer sa faible représentativité dans différent médias.
«N’avons pas d’excuses, nous devons nous battre et produire du travail de bonne qualité au même titre que nos confrères dans nos différents médias, la femme doit transcender toutes ces barrières qui l’empêchent d’être au même titre que le journaliste homme», poursuit Clarisse Zihindula,
Dans plusieurs universités du pays, la femme est en majorité représentée dans la faculté des sciences de l’information et de la communication mais dans les médias elle est moins visible précise le chef des travaux Edgard Mahungu.
«C’est un constant malheureux que de voir dans nos institutions le ¾ des étudiants en journalisme sont femmes mais invisibles dans le métier, que les étudiantes en communication ne soient pas seulement visibles dans la cours de l’université, qu’elles participent activement aux cours et qu’elles soient aussi présentes dans le monde professionnel après leurs études, elle a une place de choix dans les médias », conclut-il.
Occasion pour le coordonnateur de CORACON d’épingler un des aspects attrayant dans le monde de l’emploi ; il s’agit de l’amélioration des conditions dans les medias et la subvention des medias pour lier l’utile à l’agréable.
Les jeunes étudiantes présents à cette échange louent l’initiative et sollicitent que ces genres d’occasions se multiplient dans les institutions supérieures et universitaires de la place pour la conscientisation de la femme.
«Je suis rassurée après cette table ronde qui renforce encore une fois dans mon parcours académique, je lance alors un appel à mes camarades filles qui n’ont pas eu l’opportunité d’être avec nous prendre courage en allant jusqu’au bout, être dans le métier une fois finit les études », Muyisa Kasavuliki merveille, étudiante en communication et résolution des conflits à l’ISESOD.
Pour Marie Noëlle Kabuya Kalambaie, les femmes devraient renforcer leur pouvoir en développant leurs compétences et connaissances ainsi que le maniement du matériel adéquat afin d’avoir plus largement accès aux techniques de l’information ce qui les rendrait mieux à même de lutter contre les images négatives des femmes sur le plan international et de dénoncer les abus de pouvoir d’une industrie dont l’importance ne cesse de croître.
Notons que c’est dans le cadre de la campagne Media for Women sous l’appui de free press unlimited que cette table ronde a été organisée à Goma.
Valéry Mukosasenge
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