Sept personnes ont péri dans un incendie qui se produit sur l’avenue Mapinduzi au quartier Majengo en ville de Goma ce jeudi 1er Juillet 2019 aux environs de 4 heures locales. L’origine de cet incident fait parler plus d’une personne, si pour certaines, il s’agit d’un incendie criminel, pour d’autres, l’on se réserve de tout commentaire.
Toute la journée de ce jeudi 1er Août 2019 les habitants de ce quartier étaient sous le choc après avoir vu leurs voisins consumés par le feu sans aucune intervention de sapeurs pompiers [le service de la protection civile congolaise : ndlr].
Une situation qui a créé des remous chez certains notables de cette partie de la ville estimant qu’il est inacceptable que ce genre d’incidents se passent dans une ville où il y’a un service étatique spécialisé, financé par les contribuables et quelques partenaires du gouvernement, citant nommément ‹‹ la protection civile ››.
‹‹ Nous sommes estomaqués par la mort des sept de nos compatriotes qui ont perdu la vie dans l’incendie sans que la protection civile n’est parvienne pas à les sauver pourtant c’est son travail. La protection civile n’est pas là pour protéger les morts , mais elle est censée protéger les vivants, elle n’est pas se comporte comme observatrices qui fait toujours les constats après le fait ›› a déploré Mumbere Bwanapuwa, notable de la place.
‹‹ Si la protection estime avoir atteint ses limites dans l’exercice de son travail, qu’elle cède l’étendard à d’autres personnes qui seront à mesure de protéger la population et éviter que les conséquences incalculables de ce genre puissent se reproduire. Il est donc grand temps aux animateurs actuels de la protection civile de rendre les tabliers ›› a ajouté Mumbere Bwanapuwa.
D’autres témoins de l’événement fustigent aussi la légèreté et la complaisance manifestées par la protection civile. D’après ces sources, elle est venue avec un grand retard (plus d’une heure après le drame) et avec une petite quantité d’eau pour faire face à un incendie d’une très grande envergure. Elles affirment que l’eau s’est épuisée dans un laps temps.
Par BARAK MUNYAMPFURA Héritier
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