C’est un document de 5 pages adressé au nouveau Chef de l’exécutif provincial par l’Honorable Jean-Paul LumbuLumbu Mutanava, député provincial élu du territoire de Lubero (Nord-Kivu).
L’auteur de la dite pétition dit être motivé par « la volonté de voir aujourd’hui plusieurs groupes armés manifestent la volonté d’être désarmés, démobilisés et réinsérés», dans les territoires de Lubero, Masisi, Beni et Walikale. D’où, l’élu de Lubero appelle le Gouverneur de province Carly Nzanzu Kasivita a capitalisé les opportunités pour mettre fin au phénomène « Groupe armé » dans la région.
Dans ce document, l’honorable Jean-Paul LumbuLumbu cite quelques opportunités auxquelles il fait allusion notamment « la volonté manifestée par plusieurs combattants à quitter la brousse, l’existence d’un cadre juridique interprovincial pour la fin des groupes armés au Nord et au Sud-Kivu, l’évidence de l’appui du Chef de l’état pour l’éradication des groupes armés au Nord et Sud-Kivu ainsi que la disponibilité de partenaires du Gouvernement à accompagner le processus de sensibilisation, désarmement, démobilisation et réinsertion communautaire au Nord-Kivu ».
Il compte ainsi aux compétences du Gouverneur de province pour relever également quelques obstacles juridiques qui peuvent bloquer la commission interprovinciale chargée de matérialiser de ce programme.
« … en votre qualité de Gouverneur de province et représentant du Président de la République, vous êtes la mieux indiquée pour agir et agir vite et efficacement, si non mener un plaidoyer sur des matières relevant de la compétence du pouvoir central… mener urgemment un plaidoyer auprès du pouvoir central pour que le Ministre National de la défense décentralise la sensibilisation et la démobilisation des groupes armés au profit de la commission interprovinciale pour ne s’occuper que du désarmement et la réinsertion communautaire au Nord-Kivu », a écrit l’élu du territoire de Lubero.
Selon les sources de la société civile recoupées dans la pétition de l’Honorable Jean-Paul LumbuLumbu, environs 600 combattants issus des différents groupes armés seraient disponibles de se rendre et n’attendent qu’un cantonnement.
Il y’a quelques semaines, l’administrateur du territoire de Lubero et la société civile locale ont demandé au gouvernement congolais à mettre en place « un plan de reddition volontaire » pouvant permettre aux groupes armés à quitter la brousse.
Rappelons que la province du Nord-Kivu est depuis plus de 20 ans, le théâtre des guerres interminables perpétrées par des groupes armés locaux et étrangers. Cette situation d’insécurité endeuillent des milliers de familles et occasionnent des déplacements massifs des populations.
Asaph LITIMIRE
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