Si la marche de jeudi dernier s’était déroulée sans casse et sans arrestation, celle organisée par la LUCHA ce lundi 03 septembre pour protester contre l’usage de la machine à voter à été dispersée par la police à la hauteur du rond point BDGL en ville de Goma .
Le mouvement citoyen lutte pour le changement visait le dépôt d’un mémorandum à l’antenne provinciale de la commission électorale nationale indépendante du Nord-Kivu. Cet objectif n’a pas été atteint suite à la répression policière.
Le bilan livré par la police fait état de 5 militants arrêtés pour avoir jeté des projectiles sur le véhicule privé du commandant de la commune de Goma et pour avoir blessé un policier.
«Notre objectif était de faire retourner ces jeunes à la maison car n’ayant pas informé la mairie de Goma pour cette manifestation, mais au moment où je tente de m’entretenir avec quelques militants, un autre groupe s’en est pris à mon véhicule privé et sont aux arrêt pour destruction méchante.Nous devons être responsables, le jeudi dernier, la lucha qui d’avance avait informé la mairie a vu sa marche être autorisée et encadrée par la police mais pour cette dernière elle n’a pas pris soin d’informer au préalable l’autorité urbaine », a dit le colonel Job Baliwa .
Mais la Lucha parle plutôt de 4 manifestants admis dans un hôpital de la place pour blessure commises par des agents de police et deux autres mis aux arrêts.
Notons que malgré ces échauffourées, un petit groupe des jeunes de la LUCHA était tout prêt d’atteindre le bureau de la CENI.Quadrillé par la police ,les militants se sont contenté de lire leur mémorandum à distance.
Yasmine Malaïka.
Articles similaires
En savoir plus sur Groupe de presse La République
Subscribe to get the latest posts sent to your email.