Un point de presse conjoint, inédit et très attendu, a réuni ce samedi 22 novembre 2025 au Chapiteau de l’État-Major Général des FARDC le Général-Major Sylvain Ekenge, porte-parole des Forces armées de la RDC, et Paul Nsapu, président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Objectif : mettre fin aux rumeurs et clarifier la situation concernant la détention de plusieurs officiers généraux et supérieurs interpellés ces dernières semaines.
Le Général-Major Ekenge a confirmé que les officiers concernés ont été interpellés dans le strict respect des dispositions légales, et qu’ils se trouvent actuellement en résidence surveillée “en bonne santé”. Il a précisé que ces interpellations relèvent de faits jugés “hautement répréhensibles”, dossiers désormais entre les mains de l’Auditeur général pour approfondissement.
De son côté, le président de la CNDH, Paul Nsapu, a corroboré les propos du porte-parole de l’armée. Après réception de plaintes émanant de proches des officiers, il s’est rendu auprès d’eux en compagnie d’organisations de défense des droits humains.
Selon lui, tous les officiers visités sont vivants, bien traités et logés dans de meilleures conditions que les détenus de Makala ou de Ndolo. Ils bénéficient de loisirs, d’accès à la lecture et d’un suivi régulier. Seule restriction : la suspension momentanée des visites familiales, justifiée par des raisons de sécurité.
Par ailleurs, le Général-Major Ekenge a dénoncé les attaques répétées du M23, malgré la signature de l’accord de Doha. Il a appelé les négociateurs à prendre leurs responsabilités, rappelant que l’armée “reste prête à répondre à toute provocation”.
Par Valéry Mukosasenge | Groupe de Presse La République
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