
Les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) rappellent aux militaires congolais capturés ou portés disparus à Goma ou à Bukavu et pris en otage par les éléments de l’AFC/M23, qu’ils restent militaires des FARDC, formés pour servir la République et défendre la patrie. Ce message de l’État-Major Général des FARDC a été publié ce 19 Septembre 2025 à Kinshasa.
Le porte-parole de l’armée rappelle aux militaires concernés que les éléments de l’AFC/M23 « veulent les utiliser comme esclave contre leurs propres frères et sœurs au détriment de leur volonté » de servir le pays. « N’accordez aucun crédit aux promesses données par ces vendeurs du vent et d’illusion », précise le Général Major Sylvain Ekenge.
Ce message intervient dans un contexte où les éléments de l’AFC/M23 se sont dits sous l’entremise de leur coordonnateur, libérés il y a 5 jours, plus de 7 400 commandos formés à Rumangabo dans le Rutshuru pendant six mois pour servir l’armée révolutionnaire du Congo (ARC) de leur mouvement. Dans une vidéo balancée sur les réseaux sociaux, on peut voir les anciens éléments de la police nationale congolaise et des forces armées de la RDC, capturés lors de la prise de Goma et de Bukavu. L’AFC/M23 présente ces éléments en 4 brigades comme ceux qui vont poursuivre la progression vers Kinshasa dans leur lutte qu’il qualifie de ”libération”.
« Ne Jamais trahir le Congo »
Face à cette annonce, le porte-parole militaire des FARDC touche la conscience de ses compagnons d’armes capturés au respect de leur serment : « ne jamais trahir le Congo. »
« Il serait pour vous un grand sacrilège de mettre en cause votre serment envers la République, celui de ne jamais trahir le Congo, et de tourner le canon vers la Mère-Patrie, vers votre population, vers votre armée. Dans ces cas, la République et les générations futures ne vous pardonneront pas. », écrit le porte-parole de l’État-major Général de l’armée congolaise.
Le Général-Major Sylvain Ekenge demande à ces militaires d’endurer cette souffrance imposée depuis plus de six mois par les éléments du M23/AFC sur fond d’un sacrifice envers la nation. À l’instar d’autres militaires exfiltrés par le Comité International de la Croix-Rouge des installations de la Monusco à Goma et de l’image de nombreux autres ayant déjà fui les horreurs du M23/AFC, le porte-parole des FARDC rassure que leur place reste dans le rang de l’armée congolaise.
Asaph LITIMIRE
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