Reconnue en tant que ville en 1988 avec une démographique civile estimée à 947.595 habitants en 2017 (PV), la ville de Goma a été confrontée durant les dix dernières années à une gestion on ne peut plus chaotique de la part des autorités placées au sommet de cette entité urbaine, qui se sont succédé léguant à ce mégapole un perpétuel cycle de mauvaise gouvernance redoublée de malversation financière.
A chaque fois qu’ils sont remercié, les désormais anciens maires se vantent d’avoir été durant leur mandature ,auteurs des Louables prouesses voulant ainsi maquillé un règne marqué par la fainéantise et dissimulé des larcins pourtant visibles au vu d’une inaction criante que même les moins avertis s’en aperçoivent.
Ces intouchables se tapent des luxueuses maisons et bagnoles dernier cri après un pitoyable exercice de gestion émaillé de déboires couronné par une impunité Sacralisée par le ministère de tutelles.
Toutes les cérémonies d’intronisation des nouveaux maires font état des plusieurs biens du patrimoine de l’hôtel de ville subtilisés par les maires sortant.
Tenez Malere Mamicho s’en va avec les chaises du bureau,celles de la salle d’attente et tous les valeureux et farfelus biens de la résidence officielle imitant son prédécesseur après avoir été démis de ses fonctions remballe l’équipement de la mairie fourni dans le cadre de la coopération belgo congolaise entre la mairie de Goma et la commune Woluwe-Saint-Pierre.Timothé Mwisa n’a même pas retrouvé les rideaux aux fenêtres de son nouveau bureau moins encore les meubles de la résidence,tout ayant été emporté par l’ancien pensionnaire de Munzenze Malere Mamicho.
Timothée Kense ,successeur d’un parvenu qui a vidé le trésor public.
Si Malere Mamicho avait lors de son avènement ,à la mairie hérité de 5 dollars avec plusieurs autres dettes ainsi deux mois d’arriérés de salaires,ce dernier n’a laissé que 87 dollars dans la caisse de l’état , une astronomique dette de 36 000 dollars avec quelques plusieurs mois impayés des agents et,3900 fc dans un compte bancaire BCDC.
Timothée hérite d’un passif qui nécessite de lui un travail titanesque pour remboursé les dettes concocté par Malere et sa cohorte, réorganiser sa gestion avant de redresser son administration qui se trouve dans une situation précaire.
La mairie a une dette de plus de 35 mille dollars mis à part 13 millions des francs congolais reconnues à l’ institution.
La dette privée du reste imputée a la maire est évaluée à 97 mille dollars américains et 3 milliards de francs congolais.
A cela s’ajoute un arriéré de 28 mois des agents sur 29 de son règne.
“Seules les autorités nationales et provinciales peuvent nous expliquer ce phénomène selon moi c’est un désordre organisé pour piller le trésor public.Je ne comprend pas comment à chaque remise et reprise c’est le même spectacle, la caisse vide, les dettes, pillage des biens du bureau et la maison de l’État de la mairie par les maires sortants et ces gens ne sont pas inquiété”, s’étonne un des participants lors de la lecture du procès verbal.
Peu avant ,un autre ancien maire statisticien de formation s’était donné le toupet de raser au caterpillar des habitations obstruant la voie publique. Abusant de ce privilège ,il est allé outre,s’attirant ainsi des ennuis judiciaires qui lui coûtèrent une condamnation.Mais celui bien que rétrogradé en simple communicateur au cabinet de presse du gouverneur ,rédige ses articles de presse en toute tranquillité sans se faire arrêté.
Certains observateurs estiment que l’autorité provinciale, son excellence Julien Paluku Kahonghya devrait peser de tout son poids pour mettre fin à ce spectacle de la bêtise qui frise la honte de toute une administration. N’est ce pas d’ailleurs la mission dévolue à l’OBLC une institution devant mâter la mauvaise gouvernance dans toutes ses formes.
Valéry Mukosasenge
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