Les coulisses d’un étrange flux migratoire des populations assimilées aux hutu vers lituri.
Ce déplacement cache un phénomène sans pareil de vente des terres aux nantis et politiciens créant ainsi un conflit entre authoctones et ces nouveaux concessionnaires ss’entreCeociété civile du Nord-Kivu, soutenue par quelques population de Masisi.
Les vagues des déplacements des nombreux sujets hutu en provenance de masisi au Nord-Kivu depuis le début de 2016 vers l’ituri ont réveillé les démons du clivage ethnique dans la région.
En quête des terres arables vendues à vil prix en Ituri , les migrants de la dernière ère contemporaine ont été pris pour cibles sur leur périple périlleux par des habitants de la ville de Butembo ,fief de la tribu nande qui brûlé vifs des femmes inconnues qui n’avaient pourtant pas atteint leur destination.
Etienne Kambale, rapporteur général Adjoint de la société civile du Nord-Kivu condamne plus l’Etat congolais, qui, selon ses dires, assiste passivement a un déplacement d’une catégorie de la population oubliant de creuser cette épineuse question.
La vente des pâturages, plantations, fermes et champs à une poignée des gens, laissant ses paisibles populations dans les rues fait partie de ce problème.
«Le gouvernement congolais doit faire de son mieux pour se pencher sur cette question de terre à Masisi avant que les gens s’entretuent. Ce qui se passe n’a rien avoir avec le conflit inter ethnique» .Rétorque cet acteur de la force vive qui est membre du barza intercommunautaire aux responsables des communautés de Masisi.
Un phénomène soutenu par patient ndoole,cultivateur de mweso qui se retrouve aujourd’hui sans champs et ne sais plus comment nourrir sa famille.
De l’identité des migrants
Les hutu qui convoitent l’ituri sont en grande partie des expulsés des nombreuses concessions de terre dont des dignitaires tutsi réclament la propriété. À ces gloutons concessionnaires, s’ajoutent des acteurs politiques influents hutu qui s’accaparent des terres à grande échelle infligeant ainsi aux autochtones des pertes des procès qui sanctionnent des conflits fonciers arbitré par une justice partiale.La plus part vient de singa de katovu de nteko de kasasa et d’ailleurs.
Laurent Mugiraneza, coordonnateur provinciale de la jeunesse Hutus, parle bien de la communauté rwandophone qui se déplace fouillant l’insécurité dans le Masisi mais aussi à la recherche des nouvelles terres car (les gros poissons) se sont accaparés la grande partie des terres au détriment des paisibles populations.
«Le gouverneur doit retirer cette note circulaire interdisant ce mouvement des populations car les déplacés sont identifiés, c’est les Hutus de Masisi et que ceux qui évoque la question des FDLR amènent des preuves, nous allons en Ituri car là la terre est fertile et à moins chers, aujourd’hui une parcelle qui se vendait à 100 dollars est à 5000 dans le Masisi alors que en Ituri et également au Sud-Kivu le prix est raisonnable », indique ce notable.
Quelques habitants que nous avons contacté parlent des rwandophones de Masisi qui n’ont plus où cultiver et garder leurs bétails.
«C’est difficile de répondre à cette question vue la complexité de la situation socio-culturelle du territoire de Masisi. Mais tout ce que je sais est qu’une partie des Hutus congolais n’a plus de place après l’achat des concessions et est en quête d’une nouvelle terre», répond monsieur Etienne Kambale.
De la politisation d’un désastre foncier:une balkanisation en vue ou la renaissance d’un système latifundiaire typiquement kivutien?
Plus d’un observateur s’est avisé à blâmer de vive voix l’attitude des acteurs politiques qui font filer leur potentiel électorat pour assouvir leurs appétits des terres.c’est à ce niveau que l’hypothèse d’une architecture progressive de la balkanisation se dessine. Certains pensent que ces politiques roulent pour les vrais instigateurs de la balkanisation.
Valery Mukosasenge
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