L’alerte est de la société civile de la chefferie des Bashali. Dans une communication de ce jeudi 9 septembre, cette structure attribue ce vol à des personnes inconnues.
Nos sources sur place dans la chefferie des Bashali affirment ce jeudi 9 septembre 2021 que l’équipe de la Monusco accompagnée par certains membres de la société civile s’est rendue sur le lieu pour récupérer les coordonnées GPS afin de désamorcer la bombe découverte le mardi 7 septembre. Au grand étonnement, rien n’a été retrouvé, la bombe étant dérobée.
Étant parmi ceux qui ont lancé l’alerte le mardi dernier, Fidèle Kyalukundi, un des communicateurs de la LUCHA section de Kitshanga fustige la lenteur concédée par les autorités militaires et policières qui ont entendu longtemps jusqu’à laisser une brèche à l’ennemi.
«Nous regrettons parce que les autorités militaires et policières n’ont pas pris au sérieux cette menace, elles ont entendu longtemps et cela a profité aux ennemis de la paix, si elles auraient agit bien avant, on aurait pu récupérer cet engin et sécuriser plusieurs vies humaines, malheureusement elles ont tardé jusqu’à ce que la Monusco aussi dans sa lenteur est partie là bas ce jeudi vers 11h et en arrivant on ne pouvait qu’observer le vide» déplore-t-il.
Celui-ci renseigne que malgré les signes de danger de mort placés aux alentours de la zone pour ne pas s’y approcher, les ennemis de la paix ont fini par récupérer l’engin probablement ce jeudi matin du fait qu’il était encore sur le lieu le mercredi soir.
Mardi dernier, la société civile de la chefferie des Bashali avait alerté les autorités et organisations intervenant dans le déminage des engins explosifs de s’occuper de ce cas avant que le pire n’arrive.
Signalons que cette partie a été contrôlée à plusieurs reprises par les groupes armés Nyatura et APCLS.
Jérémie Kabali depuis Sake
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