Ce constat est contenu dans une déclaration écrite de la société civile rendue publique le week-end dernier à Oicha à l’occasion d’une réunion d’urgence.
Dans leur déclaration, les membres de cette structure dressent un bilan négatif des opérations militaires depuis le début de l’état de siège. Ils font savoir que les tueries des civils se sont poursuivis malgré cette mesure exceptionnelle instaurée par les hautes autorités du pays. Pour eux, cette décision du chef de l’État semblait calmer les esprits qui croyaient au retour de la paix dans la zone.
Parlant des auteurs de cette insécurité, ils pointent du doigt les rebelles ADF comme principaux protagonistes.
» Nul n’ignore que c’est depuis plusieurs années que cette zone est sous secousses de l’activisme des groupes armés dont le redoutable ADF qui tue, pille, incendie, kidnappe les civils et rend désert de nombreux villages «
Les forces vives de Oicha recommandent au gouvernement de capitaliser les avantages qu’offre l’État de siège pour imposer la paix dans cette zone. Elles souhaitent aussi que les gouvernants écoutent la population victime de ces atrocités pour approfondir leurs investigations. A la population, les forces vives recommandent de ne pas perdre espoir mais de prier Dieu et cela chacun à son niveau.
Précisions que cette déclaration a été lue au cours d’une réunion d’urgence tenue au lendemain de l’embuscade du véhicule marque FUSO sur l’axe Mayimoya-Chani Chani ayant coûté la vie à plus de 17 personnes.
JC Mulemangabo
Articles similaires
En savoir plus sur Groupe de presse La République
Subscribe to get the latest posts sent to your email.