Le premier trimestre de l’année 2021 fait état de plus de 200 morts, causés par les accidents de circulation routière à Goma (Nord-Kivu). Ce bilan a été révélé au Groupe de presse larepublique.net par le commissaire supérieur, commandant de la Police de Circulation Routière (Pcr), Major Kalenga Ngoy Patrice ce Vendredi 16 Avril.
Ce nombre est inférieur comparativement au premier trimestre de l’année 2020 où plus de 300 personnes avaient perdues la vie de suite des accidents de circulation routière. Le patron de la police de circulation routière à Goma déplore ces cas de décès qui dans la plupart de cas sont causés par l’ivresse au volant, l’excès de vitesse et la méconnaissance du code de la route.
« Le nombre de mort de cas d’accidents de circulation routière a légèrement baissé. Mon souhait est qu’un jour nous arrivions à zéro mort. L’ homme étant au centre de tout, il est celui qui cause ces accidents mortels, il y a ceux qui ne savent pas faire le choix entre boire et conduire, ils choisissent l’ivresse, qui les amènent à l’excès de vitesse une pratique à éviter. À côté de cela se trouve le non respect du code de la route à la base des accidents mortels duirne et nocturne. Je recommande à tout conducteur de se familiariser avec les langages de la route à travers son code, aussi à une discipline au volant pour prévenir ces massacres routiers », a t-il ajouté.
Sur la question des abus commis par certains éléments de la PCR sur terrain, le commissaire supérieur, commandant de la police de circulation routière demande à l’opinion de prélever le numéro de leur Gillet pour lui permettre d’identifier ces agents là qui ternissent l’image de la PCR en demandant de l’argent aux conducteurs.
« Une fois, vous vous retrouvez devant un agent de la PCR qui favorise la tracasserie où il vous demande de l’argent pendant que vous êtes en ordre et que vous n’avez commis aucune infraction, prenez soins de prendre son numéro à l’arrière de son Gillet pour nous permettre de l’identifier puis les corriger. Nous déployons ces agents pour prélever ceux qui violent la loi routière conformément au programme de contrôle hebdomadaire préétabli, s’il y a des amendes, nous versons cet argent de l’État à la DGRAD, contrairement à ceux qui disent que cet argent va dans ma poche » conclu le commandant Kalenga Ngoy Patrice.
Fiston Issemwami
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