Face à des manifestations récurrentes des jeunes, observées ce dernier temps à Goma, Beni et Butembo, l’autorité provinciale devrait agir en toute urgence, en initiant un dialogue populaire qui va réunir les autorités politiques, la monusco, les leaders d’opinion, les leaders de mouvements citoyens et les organisations de la société civile. Cette proposition est contenue dans une déclaration faite ce 10 Avril 2021 à Goma, par les membres EKOKI INATOSHA ASBL.
Refusant de demeurer complices de toutes les atrocités produites à l’Est de la République Démocratique du Congo suite à un drame humanitaire qui s’apparente à un genocide silencieux, les partisans de cette association sans but lucratif au Nord-Kivu ont appelé le gouverneur Carly Nzanzu à prendre ses responsabilités.
« Étant donné que la situation sécuritaire du pays est une priorité de EKOKI INATOSHA, nous proposons au gouverneur du Nord-Kivu, dans les jours les plus proches, de créer un cadre de concertation entre les multinationales, les dirigeants congolais, les coopératives paysannes minières et les organisations de la société civile ainsi que l’initiation d’un dialogue populaire » lit-on dans cette déclaration.
Signalons que EKOKI INATOSHA a fait appel à l’issu de cette déclaration, au président de la république, au président du Sénat, au Gouverneur de province du Nord-Kivu et à la représentante de la Monusco pour que chacun à son niveau puisse contribuer à la pacification de l’Est du pays.
Les mouvements citoyens et les organisations des jeunes ont déclaré 10 jours sans activité à Beni et Butembo à dater du 5 Avril 2021. C’est pour exiger le départ des humanitaires et de la Monusco qui ne contribuent pas au retour de la paix à l’Est. Démarche soutenue par les mouvements citoyens et structures des jeunes en ville de Goma qui ont à leur tour décrété 2 journées ville morte.
David MAHAMBA
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