Cette information est contenue dans une déclaration rendue publique par le Foyer de développement pour l’autopromotion des pygmées et indignés défavorisés FDAPIF-hope for indigenous people ASBL, dont une copie est parvenue à larépublique.net ce 17 mars 2021.
Cet organisme reste préoccuper par la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire à nyabiondo, chef lieu du secteur de OSSO banyungu en territoire de massif dans province Nord-Kivu. Cette analyse de la précarité de vie de la population est consécutive aux affrontements entre les FARDC et APCLS dans cette zone.
Environ 8 mille personnes sont amassées au centre de santé de nyabiondo et d’autres demeurent en brousse dans conditions inhumaines avec un risque d’attraper des maladies et mourir de faim surtout les enfants ,femmes enceintes, celles du troisième âge et les peuples autochtones pygmées qui vivent avec zéro revenu.
« Il y a de cela plus d’un mois que des violents combats ont éclaté dans cette partie de la RDC et en date du 16 mars 2021 un enfant a été victime des balles lancées par les FARDC une unième mort qui a exacerbé la tension de la population. Nous demandons que justice soit faite pour les auteurs des incidents graves à Kichanga en 2013 protégés par le gouvernement a cause des fonctions qu’ils occupent » lit-on dans ce document.
Cette association sans but lucratif lance une alerte au gouvernement congolais, à la communauté internationale et aux ONG humanitaires ainsi que celles de défense des droits humains à conjuguer les efforts tout en apportant des solutions durables et en demandant également de mener des enquêtes sérieuses sur les sources de finacement des groupes armés et l’amélioration du programme de DDRC pour laisser la place au développement.
Trésor Wayitsomaya
En savoir plus sur Groupe de presse La République
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
