C’est en marge de la journée internationale de la fille célébrée chaque 11 octobre que la faculté des sciences de l’information et de la communication de l’Universitéde Conservation de la Nature et de Développement de Kasugho (UCNDK) a organisé ce samedi 10 octobre 2020, une conférence pour barrer la route aux différents viols et harcèlement en milieu instudiantin.
Organisée sous le thème « lutte contre le viol et harcèlement sexuel en milie universitaire », cette séance d’échanges s’inscrit dans le d’éradiquer ce forfait commis à l’égard des jeunes étudiantes au sein des universités et institutions supérieures en ville de Goma.
Pour le président provincial des Étudiants du Nord-Kivu, les étudiantes sont d’une part provocatrices des différents harcèlements et violences basés sur le genre. Il appelle ces dernières à revoir leurs accoutrement.
« Sachant que tu es une fille tu nous viens avec un accoutrement moins descent à l’auditorium, figurez-vous que l’enseignant et les étudiants sont humains et chacun peut réagir de sa façon. J’appelle nos dames à revoir leurs accoutrements à l’auditorium. je soutiens personnellement les femmes en pantalon car elles sont plus descentes en pantalons qu’en jupes ou robes » a laissé entendre Mr Josué Musiki, le représentant des étudiants au Nord-Kivu.
À lui d’ajouter « L’état de la fille étudiante en ville de Goma est plutôt encourageant. Il y a de plus en plus les femmes a des différents universités en ville de Goma bien qu’elle choisissent les facultés plus simples mais elles sont quand-même présentes et c’est une chose a encourager . Elles sont pour la plus part déterminées à biens faire leurs leurs études malgré que plusieurs raisons sont à la base de leurs échecs et abandon. nous appelons les administrations universitaires à mettre la femme dans un environnement sein et épanoui pour son développement intellectuel »
De son côté, Faustin Kamabale chargé de la protection de l’enfant à la division du genre, famille et enfant affirme que les cas de viols et harcèlement sexuels sont d’actualités dans différentes institutions universitaires en ville de Goma ainsi qu’en province mais les victimes ne dénoncent pas leurs bourreaux pour plusieurs raisons.
« Le viol en milieu estudiantin est vrai, bien que nous n’avons à notre possession des plaintes des victimes de ces derniers nous savons qu’il est belle et bien présent . Les victimes qui sont les femmes en majorité ont peur de dénoncer leurs bourreaux parce que les universités ne disposent pas des services fiables pour ces cas. parfois elles ont peur de rater toute une année à cause d’un ou plusieurs enseignants qui l’ont harcelé. elles préfèrent garder silence pour leur protection, parfois par manque de preuves » a fait savoir Faustin Kambale.
Ce dernier appelle les victimes à bien vouloir porter plainte à la justice directement pour éviter toute frustration à leurs égard.
Dorcas vingtaine d’âge , étudiante à l’une des institutions de la place témoignage qu’elle a été victime d’agression sexuelle .
« Je suis étudiante en G1 j’ai été victime du harcèlement sexuel d’un jeune assistent. il avait pris mon numéro de téléphone que j’utilisais sur WhatsApp sur les listes des présences il a commencé à m’envoyer des photos et vidéos à caractère sexuelle et m’a proposer d’avoir une relation outre que celle d’enseignant et enseignée. J’avais refusé mais ça devenait de plus en plus grave jusqu’à ce que j’ai décider de me plaindre aux personnes mieux positionnées que moi » a-t-elle raconté.
Pour les cas de viols les arrangements à l’amiable sont considérés comme complicités avec l’autre du viol. Il est souhaitable de venir vers la justice pour que les auteurs des harcèlements et viols soient jugés selon leurs actes, conclut Maître Faustin Kamabale chargé de la protection de l’enfant à la division du genre famille et enfant du Nord-Kivu.
Marasi Bénédicte Zoé
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