Cette question se pose avec acuité depuis la soirée de ce vendredi 9 février après la publication des images des ministres congolais au cours du conseil des ministres. Ceux-ci ont dénoncé le silence assourdissant de la communauté internationale face aux attaques du M23 dans le Nord-Kivu.
Ces images font dès lors polémiques dans les réseaux sociaux. Ils sont nombreux ces internautes qui s’interrogent sur l’efficacité de cette méthode de dénonciation passive. Ils estiment que le rôle des ministres est de prendre des décisions idoines pour pacifier l’est du pays. Ce geste, pour eux, dénote d’une faiblesse de notre système gouvernemental. Ils appellent les ministres à ressaisir.
«Ces gens ne réfléchissent pas vraiment au lieu de prendre de mesures pour sanctionner, les voilà en photos reprendre ce que le peuple leurs demandent.
Ils ignore que ce message était adressé d’abord à eux puis à la communauté internationale», a écrit un internaute.
Par contre, d’autres internautes estiment que les ministres ont bien fait de récidiver les gestes que les Léopards ont posés à Abidjan. Pour eux, malgré les différentes condamnations prononcées par la communauté internationale, rien ne change sur le terrain. Ils dénoncent l’hypocrisie des USA, de la France, de la Belgique et d’autres puissances étrangères.
«Nous devrions connaître que les stratégies sont différentes. Quand nous ne gérons pas, nous pensons que ce que nous pensons faire si nous devenons des gouvernants, c’est ce que les gouvernants actuels doivent faire. Est-ce que ce geste fait par les ministres est incompatible avec le travail qu’ils peuvent faire pour d’autres stratégies de gérer. Ces ministres, ont les mêmes études ou plus que celles de ceux qui les critiquent. Tout critique n’est pas aussi bon», réplique cet autre internaute.
Mais la question sécuritaire devra être une priorité de ce second quinquennat du Président de la RDC. Ses positions lors de la campagne électorale d’attaquer le Rwanda lui sont rappelées un grand nombre de congolais. Félix Tshisekedi a du pain sur la planche, rappelle plus d’un analyste.
Robert TSONGO
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