Pour cet ancien premier ministre sous le régime Kabila aujourd’hui sénateur, les compétences sont au Congo et non à ces organisations sous régionales qui ont montré leurs limites quand il fallait faire face à cette à la rébellion du M23 en 2012 au Nord-Kivu.
Matata Ponyo l’a dit ce dimanche 14 mai en ville de Goma au Nord-Kivu dans une conférence de presse devant les médias locaux nationaux et internationaux.
«Autant nous dénonçons l’agression Rwandaise, autant nous devons aussi dénoncer le déficit de leadership et de gouvernance au sommet de l’Etat. Nous avions défait les M23 avec les FARDC, que personne ne vous trompe, la SADC et la Monusco étaient là sans rien faire, allez poser la question à la représentation des nations unies au Congo, le mal est que quand on manque un leader fort, on pense que la solution viendra de l’extérieur»,explique le sénateur Mapon.
Pour ce candidat à la présidence de la République aux élections de décembre 2023,ce qui manque au pays c’est un leadership fort à la tête du pays car ceux qui avaient planifié l’anéantissement de ces rebelles du M23 sont encore vivants bien que les uns soient déjà à la retraite.
«Je me souviens encore comme si c’était hier, j’avais participé à la réunion tenue à Lubumbashi par le général Etumba pour la mise en place de l’opération (pomme orange) et au finish après l’opération nous sommes allés escalader les collines de Chanzu et Runyonyi pour voir les effets militaires et voir même des camions des voisins qu’ils avaient abandonnés lors de l’assaut des FARDC et on nous avait montré le chemin par lequel ils ont passé pour rejoindre leur pays», poursuit-il.
A en croire le président national du LGD(Leadership et Gouvernance pour le Développement), parti de l’opposition, si l’armée est bien organisée et restructurée avec à sa tête le commandant suprême fort, la sécurité sera restaurée et vite les déplacés de guerre vont rejoindre leurs milieux respectifs.
Notons que le passage du sénateur Matata Ponyo Mapon à Goma s’inscrit dans le cadre de compatir avec les déplacés de guerre imposée par le Rwanda par le truchement du M23, la revitalisation des membres de son parti et parler du processus électoral en cours.
Valéry Mukosasenge
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