L’annonce a été faite ce jeudi 2 janvier 2025 par le ministre de l’Emploi, Ephraïm Akwakwa sur les antennes de la Radiotélévision nationale congolaise. À compter de ce jour, le SMIG passe de 7 075 FC à 14 500 FC. Ce dédoublement du SMIG vise l’augmentation du pouvoir d’achat des travailleurs dans un contexte économique exigeant.
Dans sa communication, le ministre a souligné que cette décision reflète l’engagement du gouvernement à répondre aux attentes des travailleurs et à instaurer un cadre économique plus juste et équitable. Pour lui, cette mesure vise non seulement à revaloriser le travail, mais également à encourager les employeurs à respecter les droits des travailleurs.
Le ministre Akwakwa a souligné aussi que Cette augmentation du SMIG est également perçue comme une réponse aux revendications croissantes des syndicats et des organisations de défense des droits des travailleurs. Ceux-ci avaient appelé à une réévaluation du salaire minimum pour faire face à l’inflation galopante et aux difficultés économiques.
Cette décision intervient dans un contexte économique où de nombreux Congolais peinent à joindre les deux bouts du mois face à la hausse des prix des biens de consommation et des services. Le gouvernement congolais espère que cette augmentation permettra d’améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs et de soutenir les familles dans leurs besoins quotidiens.
Plusieurs organisations syndicales et acteurs de la société civile ont salué cette mesure. Elles estiment qu’elle représente une avancée importante pour les droits des travailleurs. Cependant, des défis subsistent. Certains experts craignent que cette hausse puisse entraîner une pression sur les petites et moyennes entreprises (PME), qui pourraient avoir des difficultés à absorber l’augmentation des charges salariales. Le ministre Akwakwa a toutefois assuré que des mesures d’accompagnement seraient mises en place pour soutenir les employeurs et garantir la pérennité des emplois.
Les travailleurs congolais, de leur côté, espèrent que cette mesure sera suivie d’autres actions visant à améliorer leurs conditions de vie, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation et des infrastructures. Le gouvernement a promis de surveiller l’application de cette mesure dans tous les secteurs et de dialoguer avec les différents partenaires sociaux pour en évaluer les impacts.
Cette hausse du SMIG représente un pas important pour le monde du travail en RDC. Si elle est bien mise en œuvre, elle pourrait contribuer à réduire la pauvreté et à améliorer la qualité de vie d’une grande partie de la population congolaise.
Robert TSONGO
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