Au moins 124 cas d’atteinte à la liberté de presse ont été enregistrés en République par Démocratique du Congo par l’Organisation Journaliste En Danger (JED) depuis le mois de novembre 2021.
À l’occasion de la journée internationale de lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes ce 2 novembre 2022, l’organisation Journaliste En Danger (JED) note une augmentation considérable des cas de violation de la liberté de la presse à travers le pays dont certains cas ont été commis par des autorités ciles, militaires ou autres, dans des circonstances différentes.
Le correspondant au Nord-Kivu de cette structure œuvrant dans la défense des droits des journalistes, indique que le contexte a sensiblement changer en cette matière après l’avènement à la tête du pays du président Félix Antoine TSHISEKEDI.
TUVER WUNDI KWAVIRWA indique qu’ « à une année des élections, cette période que nous passons la presse est en train de mourir, on est en train de voir des attitudes qui nous amènent visiblement vers le déclin, les journalistes ne sont plus respectés, les maisons de presse ne sont plus en sécurité parce que quiconque veut entrer dans une rédaction pour vandaliser, y entre sans aucune peur, quiconque veut arrêter un journaliste, le fait sans peur et cela pousse à ce que nous nous posions la question de savoir où est-ce que nous voulons aller » a-t-il fait entendre.
Le rapport de JED pour cette année indique que parmi les journalistes menacés il y a ceux du Nord-Kivu, ceux de l’Ituri mais également d’autres provinces. » il y a eu 37 journalistes arrêtés, 18 agressés, 17 radios ou émissions interdites, 2 journalistes enlevés jusqu’à ce jour et malheureusement un journaliste a été tué pour la seule province du Nord-Kivu » a indiqué TUVER WUNDI.
L’ONG Journaliste en danger (JED) a aussi affirmé avoir enregistré environ 124 cas d’atteintes à la liberté de la presse entre janvier et octobre 2022, sur l’ensemble du territoire national.
Alors que les provinces du Nord-Kivu et Ituri sont sous régime d’état de siège, la montée vertigineuse des cas d’atteinte à la liberté de la presse semble être un handicap considérable pour les chevaliers de la plume obligés de travailler dans des conditions précaires et dans un environnement où règne la peur.
JOVIAL ELIEZER
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