Deux cent-cinquante variétés en phase d’essai adaptatif ont été obtenues par une équipe des chercheurs agri-écologues de l’Organisation non gouvernementale International Center for Peace and Environment Protection by visant Communities(ICPEP) en collaboration avec l’Institut National d’Etudes et des Recherches Agronomiques, INERA basé dans l’agglomération de Kitsombiro en territoire de Lubero. Cela après six mois du lancement de vingt variétés du blé du type CIMMYT MEXIQUE dans cette entité.
Selon Allain Manzekele, chef du département Agro-écologie au sein de l’ICPEP, ces nouvelles variétés permettront à son organe technique de procéder rapidement aux petites multiplications de la semence dans plusieurs entités du territoire et ensuite remettre une semence certifiée par le Service National de la Semence (SNASEM) aux petits producteurs de la zone.
«Nous sommes en train de récolter 250 variétés qui viennent des essais adaptatifs.nous pensons qu’avec des petites multiplications nous allons ouvrir d’autres sites de multiplication.quand on aura atteint 20 ou 40 tonnes des semences on va les distribuer aux petits producteurs et nous mêmes nous seront d’abord acheteurs à fin procéder à la transformation et la commercialisation de nos produits et sous produits du blé au pays et à l’étranger», a t-il fait savoir
S’inscrivant dans la logique de relancer la culture du blé dans tous les coins du territoire de Lubero par la participation des agriculteurs locaux, de nouveaux sites seront érigés à kasugho,Bingi,Lundi (partie sud-ouest) et Luotu,kipese (Nord-Est).
De l’implantation de l’usine du blé à Lubero
Le territoire de Lubero a déjà deux usines de transformation du blé notamment la Minoterie du Kivu ancienne MINOKI qui chôme depuis vingt ans suite à la carence de ce froment sur terrain et la Graniterie de Mulo (GRAMULO).
De la production du blé dans la zone
Cette organisation estime produire 8000 tonnes à partir de 2025 afin de doter à l’usine de transformation 35 robes le jour pour une durée de huit mois dans le cadre de lutter contre le chômage dans ce secteur longtemps en souffrance.
De la participation de petits agriculteurs
La culture du blé permettra aux agriculteurs de s’autofinancer au travers des produits récoltés de leurs champs mais également de contribuer à leur alimentation. Il convient de rappeler que la relance de la culture de blé en territoire de Lubero intervient après plus de vingt ans de sa disparition sur le terrain suite à l’insécurité causée par des groupes armés. Une situation qui a entraîné la chute de la MINOKI qui alimentait le Nord-Kivu,le Sud-Kivu, le Maniema et le Rwanda en farine de blé.
Trésor Wayitsomaya
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