L’hôpital général de référence de Lubero (HGR-L) a célébré son centenaire ce Mardi 30 Décembre 2025. Créé en 1925, cette structure sanitaire continue de fonctionner dans les locaux du centre de dépistage de la peste de l’époque coloniale.
Malgré son importance cruciale dans l’accès aux soins de santé, la réduction de la mortalité et la gestion des urgences sanitaires, l’hôpital qui fait la référence de toute la zone de santé reste dans un état de vétusté a démontré son Médecin Directeur.
« L’hôpital vient de réaliser 100ans et quand vous le voyez, c’est à gros les efforts de la population locale. C’est pourquoi le grand défi reste la construction d’un hôpital digne du centenaire. Quand vous voyez nos bâtiments, ils sont vétustes et ne donnent pas l’image d’une bonne prise en charge », a démontré le Dr. Muyisa Kasereka.
S’appuyant sur le gouvernement congolais, le comité directoire a lancé une collecte des fonds pour stimuler les volontaires à appuyer le projet de construction.
« Nous avons lancé la collecte des fonds. Il s’agit d’une souscription volontaire pour appuyer notre projet de construction. L’appui peut être en nature ou en cash. Nous appelons aussi le gouvernement congolais à appuyer cette initiative locale. » a dit le Médecin Directeur.
Plus de 50 souscriptions ont été enregistrées pour cette journée festive. C’est dans le souci d’emboîter le pas à la fondation Julien Paluku Kahongya qui avait prêché par l’exemple en érigeant un bloc de la maternité moderne cette année 2025.
Outre la vétusté des bâtiments, l’hôpital général de référence de Lubero manque une ambulance médicalisée pour la gestion des urgences ainsi que le véhicule de mobilité administrative.
Sur fonds propres, la structure a construit un bloc de la médecine interne d’une capacité de 32 lits, ce qui a ramené la capacité d’accueil à 120 sur plus de 370 attendus pour une population estimé à 370 000 habitants qui fréquentent l’hôpital à travers la zone de santé de Lubero et ses environs. Seulement 19% du personnel de l’hôpital est mécanisé d’où le problème d’amélioration des conditions de vie des prestataires a été soulevé parmi les défis.
Asaph LITIMIRE
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