Il est déjà une habitude depuis quelques années à l’EPST, c’est le gouvernement provincial de chaque province qui fixe ces frais de participation aux épreuves de l’examen d’État. Cette tradition émanant du secrétariat général de l’EPST doit cependant tenir compte des conditions socio-économiques de chaque province.
En tout cas, cette question suscite des polémiques dans l’opinion publique en province du Nord-Kivu. Pour certains, les frais fixés ne tiennent pas compte de la conjoncture économique de la province en guerre. Si les uns rejettent la faute aux inspecteurs principaux de 3 provinces éducationnelles du Nord-Kivu, d’autres pointent du doigt le gouverneur de province. Mais qu’est-ce qui se passe réellement pour fixer les frais de participation à l’examen d’État ? En
Ces frais sont répartis entre autres par les organisateurs de la session, les surveillants, le déplacement et la prise en charge des inspecteurs, les correcteurs et les chargés de suivi de chaque gouvernement provincial.
Ainsi, c’est l’organe technique de l’enseignement, qui est ici l’inspection principale provinciale de l’EPST, qui maîtrise bien les dépenses allouées à ces exercices et qui dans ce cas propose au gouvernement provincial le montant que chaque enfant doit débourser pour participer à ces épreuves.
Cas du Nord-Kivu
Pour certains observateurs, la faute revient aux organes techniques de l’Epst qui fixent des frais sans tenir compte de la situation de la province. Ceux-ci estiment que «c’est une grosse erreur» que le gouvernement provincial doit rejeter. Selon eux, ces frais exorbitants préjudicient les parents et peuvent être à la base de la désertion de certains élèves.
«c’est très décevant, que le gouvernement ne se laisse pas duper par cet organe technique qui ne cherche que des grosses sommes à travers cette organisation qui depuis longtemps un inspecteur chef de centre a plus de 500$ pour les jours des EXETAT alors qu’à l’époque un enfant payait moins de 25$, chaque surveillant n’a que 10$ par jour ce qui lui fait 50$ et donc le un dixième d’un chef de centre sans voir ses adjoints» précise saint Janvier Zialirwa, enseignant de carrière et ancien porte parole de la structure de promotion de la culture et du sport au sein des écoles secondaires du Nord-Kivu.
Ces mêmes observateurs appellent le gouvernement provincial à revenir à sa décision. A en croire ces observateurs, le gouverneur du Nord-Kivu doit penser à la misère que traverse la population et qu’il ne se laisse pas duper par les organes techniques de l’Epst.
Pour rappel, les frais de participation à la session de l’examen d’état 2024 sont fixés à 130 000 mille francs congolais, environ 50 dollars américains pour le Nord Kivu.
Robert TSONGO
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