Les massacres à l’Est de la RDC ne cesse de s’accentuer malgré l’état de siège.Constat amère de l’un des conseillers du ministre de l’ESU invité dans une émission à la radio communautaire Lubwe à Butembo. Ferlin Kambale KYAMIHIMBI appelle la population à la solidarité et demande aux autorités de prendre d’autres mesures pour pallier la question de paix dans les provinces sous état de siège.
Joint par téléphone depuis la ville province de Kinshasa, ce vendredi 13 mai 2022, ferlin KYAMIHIMBI natif du Nord-Kivu et l’un de conseillers au ministère de l’ESU a donné son point de vu sur l’état de Siège au Nord Kivu et en Ituri , une année après son décret. Selon lui, l’état de siège n’a pas atteint son objectif principal, celui d’instaurer la paix dans ces provinces.
« L’état de siège a t-il terminé la guerre ? La réponse c’est non. Les personnes continuent d’être massacrées avec beaucoup de prorogation. Je dirais que le bilan est vraiment négatif car ce que la population attendait de l’état de siège ce n’est pas ce qui se vit. Nous pensons que les autorités doivent prendre d’autres mesures vu que l’état de siège a montré ses limites», a-t-il ajouté.
Il a poursuivi:« l’état de siège a fait certaines bonnes choses mais l’objectif principal n’est pas atteint .Comme par exemple terminé les massacres à Béni et en Ituri».
Par ailleurs, face à cette situation Ferlin KYAMIHIMBI a demandé à la population de rester solidaire tout en espérant une paix durable dans les jours à venir.
« Je demanderai à la population de Butembo et de partout, de chaque fois aider les déplacés, victimes de cette insécurité. Elle doit aussi se tenir main forte pour aider ceux qui sont directement touchés», a-t-il précisé.
Il a lancé un appel aux autorités, à bien faire leur travail . Néanmoins, selon lui cette histoire d’état de siège doit être changée pour trouver une autre solution qui pourra aider la population à retrouver la paix dans cette partie de la RDC.
Rappelons que l’état de siège est entré en vigueur le 6 mai 2021 dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Malgré ce régime exceptionnel, la situation reste préoccupante.
Huguette Mpipo
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