Un mort et deux blessés graves est le bilan dressé ce dimanche 27 février par la société civile du secteur Osso-Banyungu après l’incursion des bandits armés la nuit d’hier samedi au camp des déplacés de Bukombo, Groupement Biiri dans le secteur Osso-Banyungu en territoire de Masisi.
À en croire Muphirwa Kubuya Fabrice, président de la société civile dans ce secteur, c’est vers 23h que des bandits armés non identifiés ont fait irruption dans ce camp des déplacés aux environs de 23h tuant un homme d’une quarantaine d’âge du nom Sengiyunva et blessant sa femme et son enfant.
Celui-ci se dit choqué d’enregistrer à répétition des cas d’incursions des bandits armés dans ce camp des déplacés, il juge inadmissible que des gens qui ont fui la guerre puissent commencer à perdre la vie dans un endroit qui devait pourtant être leur lieu de repos où tout le monde se sentirait en sécurité.
«Ça fait à peu près trois semaines que ce même camp a été attaqué, mais malheureusement la nuit d’hier samedi à ce dimanche aux environs de 23h des bandits sont venus attaqués ce camp et un papa âgé de 40 ans a reçu des coups de balles et a succombé de ses blessures, malheureusement même sa femme et son enfant ont été blessés et conduits à l’hôpital» fait savoir Muphirwa Fabrice.
Et de poursuivre,
«Nous en tant que société civile, nous continuons toujours à demander aux autorités qu’on puisse sécuriser ce camp, parce que c’est inadmissible que quelqu’un qui a fui la guerre et il est dans un camp des déplacés les bandits arrivent encore à lui ôter la vie».
En rappel, le 5 février dernier, une autre incursion des bandits armés dans ce meme camp avait ôté la vie à une femme déplacée après avoir reçu une balle perdue au cours d’un échange des tirs entre ces hors la loi et l’armée congolaise.
Entre 8.000 et 10.000 familles vivent dans ce camp des déplacés de Bukombo, ces gens fuyant les affrontements sont venus des villages de Luhinzi, Kachovu, Lwibo, Kalungu (…) dans le secteur Osso-Banyungu, pendant que d’autres sont venus de la chefferie des Bashali pour les mêmes raisons.
Jérémie Kabali, depuis Sake
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