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Masisi :le Conseil Territorial de la Jeunesse promet déposer une plainte pour l’incendie des maisons de la population de Nzulo.

Depuis le matin de ce lundi 28 février, il se remarque une psychose sur la route nationale n°2 au niveau de l’entrée du village de Nzulo, dans le Groupement Kamuronza. La population en colère accuse les écogardes de l’Institut National pour la Conservation de la Nature (ICCN) d’avoir incendié leurs maisons érigées dans des parcelles qu’ils estiment les leurs.

Régissant à cet acte, le Conseil Territorial de la Jeunesse de Masisi dit condamner une violation grave des droits de l’homme orchestrée à une population qui a gagné l’état congolais en procès et installée en bonne et due forme par les autorités administratives sur ses terres.

« Le Conseil Territorial de la Jeunesse de Masisi (CTJ) condamne une violation grave des droits de l’homme que vient d’être victime la population de Nzulo caractérisée par un incendie des maisons des communautés construites sur 1110 hectares que cette population  a  gagné en procès contre la République et dont l’installation sanctionnée par un procès verbal a eu lieu, cette violation est au centre des vives  tensions sur la route Sake-Goma», fait savoir Lwambo Mupfuni, président du CTJ Masisi.

Estimant la population de Nzulo d’être dans ses droits, cette structure juvénile appelle l’ICCN à respecter le jugement rendu par les instances judiciaires du pays et promet de porter plainte une fois les responsabilités établies.

«Le CTJ Masisi appelle l’ICCN de respecter les instances judiciaires de la RDC car étant lui-même une institution de la RDC et lui recommande d’utiliser les voies légales dans ce dossier, la Jeunesse de Masisi lance un appel à la solidarité à la population de nzulo qui est victime et recommande  la non violence car le droit sur cette terre nous revient déjà», poursuit-il.

Et de renchérir

«Nzulo n’a jamais été une partie intégrante du Parc mais plutôt les terres des communautés locales, une plainte de la population sera déposée par la suite car on ne peut pas pardonner ça»

Depuis maintenant quelques jours, il se démarque une contradiction entre la population de Nzulo et l’ICCN, la première (Population de Nzulo) estime avoir récupéré 1110 ha de ses terres aux alentours du parc des Virunga tel qu’indiqué dans le jugement du tribunal après un procès gagné contre l’Etat congolais. Pendant que le second (l’ICCN) qualifie cette population d’envahir un espace protégé faisant partie intégrante du Parc National des Virunga.

Jérémie Kabali depuis Sake


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