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MASISI : la population du groupement Bapfuna plaide pour le démantèlement barrières érigées par les FARDC

La population du groupement Bapfuna, secteur Osso-Banyungu en territoire de Masisi, appelle les autorités provinciales et territoriales de leur venir en aide pour démanteler les barrières érigées par les FARDC. Selon ces habitants, ces barrières sont des lieux de tracasseries par excellence.

Un habitant du coin qui a voulu garder l’anonymat s’indigne de voir ce système se passer au nez et à la barbe des autorités locales.

Celui-ci cite à titre d’exemple la barrière dite Lukoko située à environ 1km de l’agglomération de Nyabiondo. A l’en croire, sur place, ce système pratiqué par les forces loyalistes partis en renfort à Rutshuru est de nouveau employé par le bataillon venu les relever. Ces tracasseries se rapportent principalement au prélèvement des vivres et boissons par ces éléments de l’ordre avant le passage de tout colis.

Et de poursuivre,

« Si cette barrière pouvait avoir la seule vocation de protéger la population, ce serait une bonne chose malheureusement ce ne pas le cas, c’est pour cette raison que la population est en train d’interpeller les autorités territoriales et provinciales de l’état de siège pour supprimer cette barrière car c’est devenu un calvaire »

Cette information est confirmée par Muphirwa Kubuya Fabrice, président de la société civile,forces vives du secteur Osso-Banyungu. Celui-ci indique que pour le moment, il y a 3 barrières érigées par les FARDC dans le seul groupement de Bapfuna. Il s’agit des barrières de Lukoko, Bonde et Bukombo. Selon lui,les tracasseries contre les trafiquants routiers seraient récurrentes sur ces barrières.

Celui-ci garantit que face à la persistance de cette situation des actions de grande envergure seront menées par la population dans le futur proche.

En juillet 2021 sur une barrière contrôlée par les forces loyalistes, un militaire FARDC avait tué par balle une écolière de 16 ans dans la même entité pour n’avoir pas payé 500 FC exigés pour franchir ladite barrière. Une situation qui avait de plus indigné les acteurs de la société civile.

Rédaction


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