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Marche anti-EAC à Goma :Constant Ndima apaise les manifestants, la force de l’EAC contrait de quitter le pays

Alors qu’une série des manifestants ont été décrétées par les mouvements citoyens en ville chef lieu du Nord-Kivu pour pour exiger le départ de la force militaire de la communauté de l’Afrique de l’Est(EAC) à cause de l’activisme acru des terroristes du mouvement rebelle du M23 en province, le gouverneur militaire Constant Ndima a appelé la population au calme et à l’apaisement dans le but de lutter contre l’infiltration de l’ennemi au moment où la ville de Goma reste confronté à des multiples défis sécuritaires.

«Franchement nous sommes ensemble mais arrêter de barricader la route » . Mot du gouverneur militaire sur terrain qui tentait d’assoupir la colère de manifestants ce lundi 6fevrier à Goma. C’est lors d’une marche organisée par les groupes de pressions et les mouvements citoyens du nord Kivu pour dire non à la guerre et aux manigances de l’EAC. La population demande aux autorités de tout faire pour restaurer la paix à l’Est de la RDC.

Tôt le matin de ce lundi 6 février, la ville de Goma s’est réveillée dans une allure inquiétante. Les routes barricadées sous plusieurs formes, les pierres, les arbres, les immondices ainsi que des décorations des tombes à pierres observer sur la chaussée. Une façon pour les manifestants d’exprimer leur colère face à la résistance des rebelles du M23 dans la partie Est de la RDC et l’inaction de soit disant alliés venu pour appuyer les forces loyaliste.
En effet, la population en colère tenait des pancartes ou c’est mentionné « EAC DEGAGE »,un message adressé aux autorités compétentes. Le gouverneur militaire a décidé de s’imprégner de la situation. Il a rencontré des manifestants et leur a remonté la morale avant de rentrer au gouvernorat.

« Nous sommes ensemble, arrêtez de barricader la route », a-t-il ajouté. Autour de lui, les manifestants n’arrêtent pas de crier, « on ne veut plus de l’EAC, ils doivent aller sur le champ de bataille, on ne veut plus d’eux chez nous, ils doivent partir. Le gouverneur militaire à son tour regarde les manifestants et répond « j’ai compris ».

Vers 13h après le passage du gouverneur , une accalmie s’est observée au centre ville, quelques motos pouvaient passer sans embrouille.

Au finish, des dégâts matériels signalés, entre autre démolition de certaines églises que la population dit appartenir à la communauté Tutsi.

Il sied de noter que les manifestants ont promis prolongé des manifestations jusqu’à la fin de la semaine, si rien n’est fait.

Huguette mpipo


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