Plus au-moins 13.000 habitants se partagent 27 bornes fontaines pour accéder à l’eau potable dans le village de Kasugho, situé à 30 kilomètres au sud-ouest du territoire de Lubero, au Nord-Kivu depuis quelques années.
Kasereka Kasale, ancien président de la société civile locale, notre source parle d’une carence d’eau observée depuis plusieurs mois dans ce coin. Il ajoute cependant que la croissance démographique reste un facteur principal ne permettant pas à un grand nombre de gens d’accéder aisément à l’eau.
Selon lui, en 2008 l’ONG OXFAM a construit une citerne de 75 mètres cubes pour servir 6000 habitants.Cela pour répondre à un besoin d’urgence humanitaire qui pesait sur la zone. Et malheureusement quelques années après, aucune autre mesure n’a été prise par les autorités locales pour renforcer ce projet d’adduction d’eau potable.
«En moyenne 450 personnes utilisent une seule borne. Mais aussi la puissance de la citerne ne correspond pas au nombre d’habitants qui a tellement grimpé.Nous plaidons pour un renforcement au niveau de captage, des robinets et des tuyaux afin que l’eau soit en permanence dans le village», dit-il.
Cette situation arrive selon les normes,
tout au plus 30 ménages doivent se servir d’une seule fontaine pour un accès facile à l’eau. Conséquence, cette entité court le risque d’attraper plusieurs maladies hydriques, s’inquiètent les acteurs de santé locaux. Ils justifient cette crainte suite à l’utilisation par certains ménages de l’eau de rivière pour la boisson et la cuisson des aliments.
Ainsi les autorités provinciales et nationales ainsi que les intervenants du secteur sont appelés à étudier les mécanismes d’augmentation de la capacité d’eau dans cette entité tout en tenant compte de la démographie de cette agglomération.
Trésor Wayitsomaya
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