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Lubero: La tomate ,une denrée chère au marché de Kirumba-Kayna, une opportunité à saisir pour les agriculteurs.

La tomate devient l’une des denrées alimentaires chères. Une petite tomate qui se sollicitait à 200 FC aujourd’hui se sollicite entre 400 et 500 FC. Cette pénurie s’observe notamment à Kirumba et Kayna au sud du territoire de Lubero(Nord-Kivu).

Certaines vendeuses rencontrées par la république.net attribuent cette  hausse à la rareté de la tomate. Cet aliment riche en protéines vient de grande quantité de kibirizi en territoire de Rutshuru et de Miriki en territoire de Lubero. Une grande partie de ces tomates est consommée à  Butembo depuis l’insécurité grandissante qui prévaut à Beni.

Seulement , la petite quantité est consommée par la population de Kirumba et Kayna. Avant cette rareté,  une autre  quantité venait du Graben, une contrée qui était interdite à la population depuis novembre 2021. Tous les cultivateurs de ce coin avaient été refoulés de leurs champs par les écogardes du parc national de Virunga.

Et comment la population de la partie sud de Lubero peut-elle produire plus de tomates? Quelles autres causes sont à la base de rareté ? Kasereka Mutahinga Jean de Dieu, un des ingénieurs agricoles abordé par le reporter du groupe de presse la république.net en territoire de Lubero donne certaines pistes.

Pour lui, la population doit cultiver davantage le  la coutume de l’agriculture de cette tomate pour un bon rendement. La prise en considération  de ladite culture et la consultation des agronomes pour plus de conseils.

«Quant au prix ,c’est la loi de la demande qui s’impose; alors que la production locale était proportionnelle à la population de nos entités. Malheureusement, Butembo connaît des problèmes liés à l’infertilité du sol.c’est par exemple  Munoli,Vusamba ,Kitavaro,Malende (territoire de Lubero). Par ailleurs, l’insécurité menace les villages du territoire de Beni qui fournissaient Butembo en tomate.Il s’agit de Maboya,Kalunguta,Mabuku et Kabasha. En dehors de ce problème sécuritaire, le surpeuplement de la ville est aussi un autre problème», explique cet agronome.

Pour pallier ce problème, a en croire notre source, les différents intervenants du domaine doivent trouver refuge dans la partie sud de Lubero.  Cet ingénieur agricole estime que la population de Lubero devrait en profiter pour se faire la monnaie. 

Georges MAKEUKA


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