Ituri : Une centaine de civils libérés des mains des terroristes ADF en territoire d’Irumu.

Au total cent et dix-huit (118) civils parmis lesquels quatre vingt neuf (9) hommes, vingt-cinq (25) femmes et quatre (4) enfants viennent d’être libérés des mains des ADF. C’était dans la soirée du mercredi 30 octobre 2024 pendant que les éléments engagés dans les opérations Sujaa poursuivaient ces terroristes dans la profondeur du territoire de Irumu en Ituri. La convention pour le respect des droits humains (CRDH), une organisation de défense des droits humains dans la zone confirme cette nouvelle et félicite les travail des troupes engagées sur terrain.«Tout en félicitant les militaires engagés dans les opérations conjointes FARDC-UPDF, nous leurs réitérons notre ferme détermination de les accompagner jusqu’au bout. Appelons les populations civiles de la cité de Komanda et ses environs y compris les organisations humanitaires de venir au secours à ses populations, de les assister à vivres et non vivres jusqu’à ce que les autorités militaires déciderons sur la réintégration de ces dernières dans la communauté», a dit Christophe Munyanderu, l’un de membres de la CRDH locale.

Les sources sécuritaires dans la zone indiquent que ces ex otages ont recouvré leur liberté après une patrouille de combat et bombardement dans le retranchements de la forêt de Mont Hoyo, en groupement Bandiangu-Bokutso dans la chefferie de Walese Vonkutu à l’Est de KomandaL’administrateur du territoire d’Irumu, le colonel Siro Nsimba Bunga Jean, appelle ces civils à soutenir les forces de défense et de sécurité qui ont montré leur professionnalisme sur terrain en les libérant.Nos sources soulignent par ailleurs que ces ex otages seraient enlevés par les ADF dans les villages Bana Kongo, Bahaha, Kundalakundala en territoire de Mambasa il y a de cela plus d’un mois.

Rappelons que, la force mutualisée FARDC-UPDF, intensifie ces derniers temps les opérations contre les terroristes ADF dans la partie orientale du pays, enfin que population, longtemps meurtrie, recouvre sa liberté.

Anicet Ndaghala