Les Forces armées de la RDC (FARDC) confirment dans un communiqué officiel, l’attaque ayant visé une population dans l’agglomération de Komanda, territoire d’Irumu dans la province de l’Ituri. Elles attribuent le bilan lourd de 43 personnes tuées sans défense et d’autres blessées ainsi que d’importants dégâts matériels aux terroristes ADF/MTM-ISCAP.
« Les terroristes ADF/MTM-ISCAP traqués en permanence par les FARDC et l’armée ougandaise (UPDF), auraient ainsi voulu semer la terreur parmi les civils pour saboter les opérations militaires conjointes en cours », peut-on lire dans ce document signé par le porte-parole militaire du secteur opérationnel des FARDC en Ituri.
Face à cette barbarie, « les FARDC présentent leurs condoléances aux familles endeuillées et réaffirment leur détermination à poursuivre sans relâche les assaillants jusqu’à leur neutralisation. Elles appellent par ailleurs la population à plus de vigilance et à signaler tout mouvement suspect auprès des forces de sécurité », écrit le Lieutenant Tshikudi Ngongo Jules.
“L’attaque de Komanda est un acte de violence inqualifiable”
La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en RDC (Monusco) réagit également dans un communiqué publié à Kinshasa ce dimanche 27 Juillet. Elle condamne avec la plus grande fermeté l’attaque de Komanda, qualifiée « d’acte de violence inqualifiable » et de violation grave du droit international humanitaire et des droits humains.
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D’après la Monusco, la majorité de victimes auraient été tuées à l’arme blanche dans un lieu de culte, et plusieurs personnes auraient été enlevées. Des habitations et boutiques ont aussi été incendiées, aggravant une situation humanitaire déjà critique dans la région.
Vivian van de Perre, représentante spéciale adjointe du Secrétaire général de l’ONU, a déclaré : « Ces attaques ciblées contre des civils sans défense, notamment dans des lieux de culte, sont révoltantes et contraires à toutes les normes de droit. »
La Monusco a en outre intensifié ses patrouilles dans la zone de Komanda, tout en appuyant les autorités locales dans la prise en charge des victimes à travers l’organisation des inhumations et la fourniture de soins médicaux d’urgence.
Appel à la solidarité et à l’action
Les FARDC et la Monusco appellent à l’unisson à la solidarité nationale et internationale. Pour les forces armées congolaises, « la vigilance citoyenne et à la dénonciation des mouvements suspects doivent être renforcées. » Pour la Monusco, « les groupes armés étrangers doivent déposer les armes et entrer dans leurs pays d’origine. »
Bénédicte Zoé Marasi
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