Le pasteur de l’église Cité de Refuge basée en ville de Goma au Nord-Kivu Jules Mulindwa a,au cours d’un culte le week-end dernier, sapé l’honneur des journalistes congolais en leur imputant un comportement négatif devant ses fidèles.
Dans son discours via une vidéo qui circule sur la toile, il critique le métier du journaliste congolais dans la vente de l’image de Kinshasa et les actions du Président Félix Tshisekedi. Selon lui, les journalistes se contentent de capturer des images des poubelles au détriment du centre ville et rendent moins les belles actions du pays.
«les premiers pirates de ce pays ce sont les journalistes congolais.Ils capturent de mauvaises images et laissent les bonnes. Ils ne filment que le président quand il est mal assis et ne parlent pas bien du pays»,dit-il.
Des propos qui ressembleraient à celui d’un homme politique mais pas celui d’un berger d’une église digne.Et cela que le philosophe Platon recommande que chacun s’occupe de sa tâche sans se mêler à celle de l’autre pour la meilleure gestion de la cité. Un principe mis à l’épreuve par l’homme de Dieu de Goma qui s’est substitué au juge.
Jules Mulindwa a-t-il appris la déontologie pastorale ?
En perte de vitesse, le serviteur de Dieu a mal choisi la cible de son enseignement et devra bien interpréter la Bible qui interdit les injures publiques.
Sera t-il poursuivi par la justice pour injures publiques ?
Jusqu’à présent l’Union nationale de la presse congolaise n’a pas encore réagi à ses propos. Les voix s’élèvent de partout pour exiger à la justice de faire son travail d’interprétation de la loi afin d’établir les responsabilités.
Notons qu’il est de coutume pour le patron de la cité de refuge de s’attaquer aux gens en temps de bonheur et de malheur. Le dernier cas est celui du naufrage d’une pirogue transportant les chantres de la chorale protestante de la CBCA Kyavinyonge sur le lac Edouard.
Accusé d’implication criminelle dans l’enlèvement des artistes Black Man Bausi et Archip Romeo quelques jours avant le début du festival Amani de 2018, l’auto-surnommé « yesu wa kongo aliye hai » (Ndlr jésus vivant du Congo) etait aussi poursuivi pour détournement des fonds récoltés auprès de ses fidèles, trafic d’influence et insultes auprès d’autres hommes de Dieu des églises autres que son secte avait passé plusieurs jours dans la prison centrale de Munzenze à Goma.
La rédaction
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