La formation en faveur d’une dizaine des journalistes a été organisée pour lutter contre la désinformation. Du 11 au 14 novembre, des chevaliers de la plume ont été informés sur des outils de détection des fausses informations, des stratégies des manipulateurs sur des réseaux sociaux et de l’impact de l’intelligence artificielle dans la création des faux bruits dans le but de nuire.
La matière a été vaste et bénéfique pour les participants. Une occasion pour eux de penser plus loin et de barrer la route à la désinformation. C’est ainsi que la première question a été de savoir d’où vient la désinformation.
Marianne Bouchart, facilitatrice dans cette formation a été claire dans ses explications.Elle précise que la désinformation vient de différents acteurs qui ont justement des différentes motivations telles que :
- contrôler l’opinion publique
- Renforcer la légitimité
- Décrédibilisation des opposants
- l’influence extérieure, etc.
Selon elle, les acteurs de la désinformation emploient des moyens comme:
- la manipulation des médias sociaux
- diffusion sur les réseaux
- des mis en scène
- l’influence indirecte etc…
Par la suite il a été dit que l’intelligence artificielle (I.A) et des deep fakes amplifient la portée et la sophistication des fausses informations avec la création des contenus trompeurs ,la création des bots pour diffuser la désinformation en masse…
- Comment détecter les deep fakes ?
Le deepfake étant une technologie qui utilise l’intelligence artificielle pour produire une image, une vidéo ou un audio très réaliste mais complètement faux peut être détecté avec l’analyse spectrographique, analyse des variations temporelles, vérification contextuelle avec l’aide des logiciels et applications comme :- invid, fotoforensics , amped authenticate, AI speech, classifier , free Ai generated voice, deepware , Modjourney, Google Lens, Pimeyes, Tineye, forensically, FACIA…
Il a été dit que la meilleure méthode pour détecter un deepfake avec ces logiciels est d’avoir un esprit critique tout en recherchant des incohérences dans l’éclairage, les textures et les propositions. Concernant une fausse information écrite, constater des fautes d’orthographe et le manque de ponctuation.
Satisfaits de la formation reçue organisée par la fondation Hirondelle-RDC avec l’appui financier de l’ambassade d’Amérique, les journalistes présents se sont engagés dans le fact- checking et promettent de faire une veille de la désinformation .
Pour rappel, en cas de doute , ne partagez pas. Les fake-news jouent souvent sur les sentiments des internautes .
Notons que les journalistes doivent être particulièrement vigilants, apprendre à reconnaître les signes de manipulation et utiliser des outils de fact-checking pour vérifier l’authenticité des images, des vidéos et des messages. En restant attentifs, ils peuvent jouer un rôle clé pour informer le public et limiter les effets de cette nouvelle forme de désinformation . (Marianne Bouchard)
Huguette Mpipo
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