Les enfants déplacés vivants dans la ville de Butembo seront aussi inscrits dans les différentes écoles. Les responsables des structures encadrant les déplacés rassurent de leur bonne collaboration avec les autorités.
Kavira Kahindo Béatrice, présidente du comité des déplacés en ville de Butembo, a indiqué que son comité remet à chaque enfant une lettre. Cette dernière le conduit auprès des autorités étatiques qui le recommande à l’école. « Là nous ne l’ envoyons que dans les écoles publiques », dit Kavira Kahindo Béatrice.
Pour sa part, Masika Marie-Jeanne, présidente de l’ISPRON, une autre structure s’occupant des déplacés, confirme aussi l’identification des enfants en âge scolaire.
« Nous sommes en train de leur livrer (les enfants) un macaron pour qu’ils soient remarquables. Puisqu’il ya des autochtones qui manquent de places, si on ne donne pas les macarons, les enfants déplacés risquent d’être confondus avec les autres. Et c’est pourquoi nous collaborons avec la sous-division de l’EPST », a déclaré cette dame.
Cependant elle soulève un défi. C’est celui du manque de place dans les écoles publiques qui exigent des frais de scolarité et d’inscription.
« Si tous nos enfants étaient inscrits dans les écoles publiques, certains problèmes peuvent se résoudre d’eux-mêmes. Mais quand il n’y a plus de places dans ces écoles, nous sommes obligées de nous tourner vers les écoles privées, c’est là où on demande quelque chose et les familles dépourvues ne peuvent rien », dit Masika Marie-Jeanne.
Cette dernière, invite aussi les bonnes volontés à venir en aide pour les fournitures scolaires et uniformes à utiliser par ces enfants. Il faut rappeler que la rentrée scolaire est prévue pour lundi 04 septembre 2023.
Stanley MUHINDO
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