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Butembo : 24 ans après les massacres de Kikyo, ce qui reste dans la mémoire collective.

14 avril 1998 est une date inoubliable et cruciale pour la population de Butembo. Elle rappelle les massacres des populations perpétrés dans l’ancien cadre militaire de kikyo en 1998 par des militaires de l’AFDL. Ce camp est situé en commune Bulengera entre  Furu, Kalemire et Mihake.

La réalité c’est que ces massacres de Kikyo ont été perpétrés à la date du 20 février et du 14 Avril 1998 après que le camp militaire de Kikyo ait été attaqué par des miliciens Mai-mai. 

En effet, cet événement du 14 Avril 1998 est resté inoubliable pour les familles des victimes étant donné que la population était séquestrée voir soumise aux actes inhumains. Ce qui l’avait  obligé de s’enfermer dans les maisons 4 jours durant soit du 14 au 17 Avril 1998.

A la base, les militaires de l’AFDL avaient assimilé toute la population bubolaise à l’ennemi causant ainsi une panique totale dans le chef de la population dans cette partie de la province du Nord-Kivu.

Durant cette période, les commandements militaires des  Djimy Thierry, et Valentin Ndumba Abogana qui avaient fait successivement  des déclarations graves  à la RTNC en assimilant toute la population bubolaise aux ennemis de la paix.

Sous l’œil  des dirigents,  ainsi que  plusieurs habitants du Nord de  la ville de Butembo, lors de ces massacres d’avril 1998, plusieurs violations des droits humains ont été enregistrées dont les tueries,  viols, inceste forcé,  pillage, tortures et autres violations des droits humains.

 Par exemple, à côté d’avoir enterré les gens vivants, les militaires de l’AFDL, ont contraint certains jeunes garçons de coucher leurs mères et ou leurs sœurs au vu de toute la famille et certains pères de famille de coucher leurs filles au vu de toute la famille.

Signalons que ceux qui pourraient résister étaient directement tués sans discussion aucune.

 Plus de 8 fosses communes( dont trois à Kikyo, une au cimetière public de Kitatumba, une à Byasa, une à Vulindi, une à Furu, une à Kiriva, et  Brazza.

Pour rappel, la journée commémorative des massacres de kikyo est restée gravée dans les mémoires des habitants de la partie nord de la ville de Butembo.

Bienfait Chishibanji.


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