Groupe de presse La République

Beni: La corporation des Journalistes de Beni condamne l’agression du journaliste Bradeau Nganga.

La corporation des médias du territoire de Beni condamne les intimidations et menaces de mort dont a été victime Brado Nganga.
Cette indignation est contenue dans un communiqué de presse rendu public ce vendredi 25 Février. Ce journaliste à la Radio Moto Oicha et correspondant du groupe de presse la république.net est tombé dans une embuscade lui tendue Jeudi 24 Février 2022 alors qu’il revenait du service.
Le fait a été vécu vers 18h50.

La corporation de médias de Beni plaide pour plus de sécurité pour les journalistes.Elle regrette le fait que les journalistes qui fournissent tant d’efforts dans l’accompagnement non seulement de l’état de siège, mais aussi dans la diffusion de bonnes informations aux citoyens congolais, soient pris pour cible par ceux qui sont censés les protéger.

«Le fait qu’un journaliste soit menacé de mort ou intimidé parce qu’il est journaliste, est un acte qui nous décourage et qui nous fait peur dans cette zone où le travail du journaliste est déjà compliqué. Ils ont supporté tant de sacrifices, tant de menaces, tant de pillages de leurs biens et n’en veulent plus en subir», conclut-elle.

La corporation des médias du territoire de Beni par le biais de son président Muhindo Mapenzi Pascal demande aux responsables militaires de bien contrôler leurs troupes. Mais aussi veiller à la sécurité des journalistes et des médias et surtout de retrouver les biens ravis au journaliste Brado Nganga.

La situation est étonnante pour la victime qui s’exprime :

«c’est quand je venais de présenter le journal de 18 heures 30′.
Il me restait une parcelle pour atteindre ma parcelle, à Mambabeka dans la cellule Aliake/ Quartier Bakaiku à Oicha.
Les deux hommes dont l’un armé et tous en tenue comme des FARDC avec des polos noirs sur lesquels est écrit souvent ‘Kwata Brutal’ étaient le long de la principale qui mène vers chez moi.
Je les ai salué avec bonsoir, ils m’ont bien répondu. Mais à quelques mètres, quand je venais de les dépasser, ils m’ont appelé, j’ai directement constaté que le militaire armé était devant moi et a mis la balle en chambre. Celui qui était derrière moi m’a fixé la torche dans les yeux et m’a appelé : journaliste, Na heure Oyo uti wapi?, J’ai répondu à swahili que je venais de la radio. Il m’a demandé, de quelle Radio ?, Je lui ai dit de la radio moto oicha.
Celui qui était armé là, m’a directement dit: Nazo beta yo mbuma. Nde bino batu ya songisongi, nga nazo buma yo. (Okanisi que mboka oyo eza ya bino moko nde boko sala ce que vous voulez et n’importe quand). C’était en lingala que je ne maitrise pas bien.
Il l’a directement frappé ma main avec l’arme à feu, mon téléphone Android Itel est tombé et m’a braqué l’arme. Il m’a aussi demandé même de tout céder. J’ai aussi cédé le Power bank et son câble. Il m’a demandé de céder la petite mallette que j’avais au dos. Je me suis rappelé qu’il y avait mes pièces d’identités, mon dictaphone. Je voulais ramasser mon téléphone tombé, il m’a piétiné à la main et m’a braqué de nouveau sur l’arme. Pendant que son ami lui demandait de me laisser passer comme journaliste, il disait qu’il fallait que je meurs. Il a bougé l’arme, et j’ai cru qu’il voulait tirer sur moi, comme il prenait déjà une distance d’au moins deux mètres avec moi. J’ai sauté le petit jardin qui y était, et j’ai pris fuite.
Les voisins venaient déjà de s’enfermer dans leurs maisons, apparemment suite à la peur», témoigne notre correspondant.

Cette situation qui humilie la presse est aussi condamnée par le groupe de presse larépublique.net voyant son correspondant être blessé et ses matériels emportés par des hommes en uniforme.

Rédaction.


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