Le document signé ce mardi 14 Octobre par les représentants de la RDC avec en face ceux de l’AFC/M23 a connu plusieurs témoins internationaux. A part les observateurs internationaux, tout naturellement ceux du Qatar, des États-Unis et de l’Union africaine, ont été aussi présents ainsi que les représentants de la CIRGL à travers le mécanisme conjoint de vérification ( MCVE) et enfin la MONUSCO.
Cette signature intervient un mois après la mise en place du Mécanisme d’échange et de libération des prisonniers, marquant ainsi une nouvelle avancée dans la concrétisation de la Déclaration de Principes de Doha, paraphée le 19 juillet dernier. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) se chargera du rôle d’intermédiaire neutre dans l’identification et la libération des prisonniers de deux côtés, afin de régler ce point névralgique dans les discussions entre les deux belligérants.
Au sujet du retour des réfugiés congolais installés dans les pays voisins, le gouvernement de Kinshasa exige une identification préalable et refuse un rapatriement dans les zones encore en conflit. De sa part, l’AFC-M23 propose un rapatriement sans conditions. Selon Kinshasa, cet acte illustre une volonté claire : parvenir à la cessation effective des hostilités, restaurer la sécurité des populations et poser les bases d’un accord de paix global et durable, dans un processus appuyé par la communauté internationale.
L’opinion Congolaise et internationale n’attende que la concrétisation de ces engagements sur les différentes lignes de fronts militaires et politiques.
Thierry KAYANDI
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