Satisfaction des habitants de la ville de Beni au Nord Kivu après les festivités de bonne année 2025, passée dans la quiétude et la sérénité. Les responsables d’églises, gérants d’hôtels ou encore tenanciers de bars ainsi que des parents, tous ont salué une journée festive exceptionnelle contrairement à celles des années antérieures.
Ce jeudi 2 janvier, au lendemain d’une bonne année que Jeannette, habitante du quartier Tamende en commune Mulekera a célébrée en famille, n’a pas caché sa satisfaction. «Chez moi ici, le premier janvier s’est passé dans le calme, on a fêté en famille avec les enfants. Contrairement à ce à quoi on s’attendait avec beaucoup d’incertitudes après avoir appris les tueries à Oicha et ses environs, on pensait que cela nous trouverait aussi ici à Beni», se réjouit – elle.
Un premier janvier également particulier pour de nombreux responsables d’églises après les restrictions liées aux épidémies d’Ebola et Covid 19 entre 2018 et 2020 suivies de celles liées à l’explosion d’une bonne en plein Noël de 2021 mais aussi d’insécurité suite à l’activisme des groupes armés dont les ADF.L’Evangéliste Kithi Augustin, responsable du département des hommes de la bonne nouvelle de la 20ème Communauté évangélique au centre de l’Afrique (CECA 20) Mupanda, est satisfait de cette journée. Pour les amateurs de la bière, cette tranquillité a failli être gâchée par la rareté des produits Brassicoles. Débordée par des clients, Sifa Kavira de l’espace La Neige de Kanzuli en commune Bungulu fait le bilan de cette très longue soirée de travail.
«Les clients étaient nombreux, nos places n’ont suffit pour contenir tout le monde, de même nous avons été confronté à la carence de la bière, nous avons terminé booster, castel et Doppel, même la viande est terminée, le poisson aussi tout était rare», a dit Sifa Kavira.
En dépit de cette rareté, les bars et les hôtels sont restés remplis de monde jusque tard au milieu de la nuit.À 0heure de ce premier janvier 2025, les coups de feu étaient audibles dans quelques coins de la ville de Beni. Selon nos sources c’était pour disperser les foules, composées des enfants qui tentent de déborder dans la manifestation pour exprimer leur joie de voir la nouvelle année.
Anicet Ndaghala
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