La santé mentale et psychologique des journalistes au cœur d’une séance d’évaluation et d’échange organisée par le collectif des Radios et Télévisions communautaires (CORACON ) à Goma ce 12 Novembre 2024.
Cette séance intervient cinq mois après l’atelier de conscientisation des journalistes sur la prise en compte de leurs santé mentale organisée par l’union Nationale de la presse du Congo (UNPC) le 03 mai dernier a l’occasion de la journée Internationale de la liberté de presse. « Avec les journalistes nous sommes revenus sur les causes des stress et les stratégies de réduction d’angoisses dans milieu professionnel des journalistes. Nous n’avons pas seulement évaluer l’atelier de l’UNPC, mais ce qui est important est que les journalistes eux-même ont énumérer les causes des stress et proposer des pistes de solution.» Explique Gisel Baeni, formatrice au sein du Coracon.
Le Collectif attends que les journalistes puissent intégrer les pistes de solutions trouvées ensembles dans leur mode de travail quotient. Ajouté-a-t-elle.
Séance tenante, les rédacteurs en chefs des médias ont cité quelques facteur favorisant les stress. Ils sont entre autres : l’arrivé tardif des éléments constitutifs du journal, des pressions externes sur le traitement des informations et l’absence d’une prime.
Parmi les pistes de solutions aux multiples problèmes évoqués par gestionnaires des rédaction nous retenons : la rigueur du REDAF dans le respect des délais de productions, un rappel quotidien de la ligne éditoriale a l’interne et à l’externe et en fin, il a été recommandé aux REDAF d’organiser régulièrement des séances de capacitation des journalistes en besoin afin d’établir une remise à niveau de toute l’équipe.
Vers la fin de la séance , le chargé de programme du Coracon Jarrot Kamundu pense qu’au-delà des causes de stress environnementales, il existes aussi des causes individuelles causés par le journaliste lui-même.
« le métier de journaliste est certes difficile dans un contexte de guerre, mais le journaliste doit apprendre à s’auto censurer. Il doit prendre l’habitude de rentrer tôt à la maison par exemple, rester dans le respect des normes d’etiques et de la déontologie. Ceci pourrai lui éviter le stress. » a-t-il nuancé.
Les organisateurs et les participants soutiennent tous que la bonne gestion des stress a un impact positif sur la qualité du travail des journalistes.
Thierry KAYANDI
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