C’est ce mardi 05 novembre 2024 que vient d’avoir lieu la mise en œuvre du Mécanisme de Vérification Ad hoc Renforcé (MVA-R) à la Grande barrière de Goma (Nord-Kivu), Est de la République démocratique du Congo pour atteindre les objectifs de l’accord de Luanda.Ce mécanisme renforcé va concrètement veiller au respect du cessez-le-feu et de détecter les différentes violations qui pourraient être commises par les deux acteurs en présence, sous la facilitation angolaise.Sanctionné par le communiqué final, le facilitateur du jour se dit confiant de l’élan que prend ce processus qui vise à ramener la paix dans la région de grands lacs.
« nous avons tenu de présenter les nouveaux membres du mécanisme avancé aujourd’hui lors de cette cérémonie, ce qui est très important est dans mon discours et ceux des mes collègues de la RDC et du Rwanda est de voir la situation évoluée dans la région des grands lacs et le respect du cessez-le-feu car ceux qui sont dans l’optique de prendre les armes sont dans un mauvais chemin, nous allons faire de notre mieux pour la réussite de nouveau mécanisme», explique Téte António, facilitateur et ministre Angolais des Affaires étrangères.
Ont pris part à cette cérémonie, les deux ministres des affaires étrangères de ces deux pays en conflits, gouverneur militaire du Nord-Kivu ,la représentante du secrétaire général des nations unies en RDC, le corps diplomatique, les services techniques de la RDC et du Rwanda, les représentants des confessions religieuses et la Société civile du Nord-Kivu représentant de cette force vive à Rutshuru qui lui reste pessimiste quant à l’aboutissement heureux de ce mécanisme.
« Ça ne nous rassure en rien, surtout qu’il y avait beaucoup d’ambiguïté dans les propos du ministre Rwandais des affaires étrangères dans la salle, souvenez-vous lors de la signature d’une feuille de route à Luanda c’est le moment où plusieurs villages étaient tombés entre les mains des RDF sous le label du M23, c’est la même chose aujourd’hui nous avons un mécanisme renforcé mais Kalembe tombe entre les mains de ces terroristes, pour nous la société civile le seul langage que le Rwanda comprend mieux c’est l’option militaire», lâche Jean Claude Bambaze.
Rappelons que c’est depuis le 31 octobre dernier que les experts congolais et rwandais se sont réunis à Luanda, sous l’égide des médiateurs angolais, pour tenter de faire avancer le processus de paix par le biais de ce nouveau mécanisme qui vient de voir le jour à Goma.
Valéry Mukosasenge
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