Dans sa correspondance adressée au Procureur général, le Professeur Mughanda a accusé le coordonnateur du consortium du troisième cycle de la faculté de médecine, le Professeur Tsongo Kibendelwa, d’agir de manière unilatérale. Il parle ainsi de «tentative d’organisation frauduleuse de ces soutenances.»
Parmi les accusations portées contre le Professeur Tsongo Kibendelwa, figure le blocage de la soutenance de thèse d’un étudiant pourtant en conformité avec les normes académiques. Gabriel Kolongo, un acteur politique, a qualifié ces actions d’escroquerie scientifique et d’incompréhension des responsabilités au sein de l’université. Kolongo souligne que l’étudiant en question, le Professeur Désiré Ndayazi, a rempli toutes les conditions requises, mais n’a pas été inclus dans la liste des candidats à la soutenance.
«Nous détenons les factures de paiement, toutes les autorisations nécessaires et les preuves des corrections apportées, mais un étudiant qui a rempli toutes les conditions n’est pas affiché. Pourquoi ?», s’interroge Gabriel Kolongo.
Avant cette intervention, le Professeur Tsongo Kibendelwa avait déjà été suspendu le 3 août 2024 par le service académique pour refus d’exécution des décisions de la hiérarchie. Gabriel Kolongo appelle les autorités compétentes à intervenir pour que justice soit faite, dénonçant avec vigueur les actions illégales du Professeur Kibendelwa.
« Ce qu’il est en train de faire est une vaste blague, une escroquerie scientifique. Il doit être condamné et la loi doit être appliquée», ajoute Kolongo.
L’affaire du Professeur Désiré Ndayazi, non affiché sur la liste des soutenances malgré sa conformité avec les exigences de la faculté, illustre les dysfonctionnements au sein de l’UNIGOM. Gabriel Kolongo appelle à une intervention des décideurs pour mettre fin à cette « guerre froide » au sein du troisième cycle de la faculté de médecine.
Huguette Mpipo
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