Plusieurs recommandations ont été formulées par les victimes pour leur réparation. Il s’agit entre autres du rétablissement de la paix et de la prise en charge des enfants issus des violences sexuelles liées aux conflits dans leurs entités. C’est à l’occasion de la clôture de la séance de consultation entre FONAREV et les parties prenantes dont la société civile, les écosystèmes ainsi que les victimes que cela a été formulé ce samedi 29 juin 2024 par ces dernières. Prisca Luanda, représente légale du gouvernement provincial dans cette activité ,a rassuré cette population que toutes les recommandations seront prises en compte.
Le Fond national pour les réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits met en place des stratégies pour réparer certaines cicatrices infligées à la population cible par la guerre depuis 1993.
Aux cours des assises organisées à Goma du 28 au 29 juin 2024, les victimes ont recommandé ce qui suit:
« Nous les survivants aux violences liées aux conflits nous recommandons aux gouvernements de centraliser les victimes dans les processus de réparation
il faut que cette réparation soit une réponse favorable aux victimes
nous avons besoin de la paix pour la durabilité de réparation des victimes et pour que les déplacés retournent chez eux
accélérez les processus de mis en œuvre de cette politique de réparation
- les enfants nés du viol sont pris en compte par le processus de réparation et que l’identification de ces enfants soit une priorité», enrichit la représentante des victimes
Hugo Budaho, coordonnateur zone Est du FONAREV dit être satisfait de l’implication des toute la population concernée pour la prise des décisions sur la politique des réparations .
«FONAREV est satisfait , toutes les recommandations seront amenées à Kinshasa et les réparations vont arriver très rapidement», ajoute-t-il.
Prisca Luanda , représente légale du gouvernement provincial, a rassuré cette population que toutes les recommandations seront prises en compte.
« Nous remercions FONAREV d’avoir organisé cette séance de consultation parce que si on fait quelque chose pour vous et sans vous ça n’aurait pas de sens, aux victimes des violences, toutes les recommandations seront prises en considération», a-t-elle poursuivi.
Rappelons que le Fond National Pour Les réparations des Victimes de violences sexuelles liées aux conflits armés (FONAREV) a son siège social à Kinshasa et exerce ses activités sur toute l’étendue du territoire national.
Huguette Mpipo
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