Le blocus de Moïse Katumbi de se rendre au Kongo central continue à faire réagir la classe politique et sociale en République Démocratique du Congo. Ceci quelques jours après la répression violente de la marche du quadripolaire de l’opposition à laquelle il a pris part.
Dans la foulée, on repère la réaction du porte-parole du parti politique de Moïse Katumbi, Ensemble pour la République.
« en empêchant Moïse Katumbi de circuler librement dans son pays, Tshisekedi assume désormais ouvertement sa dérive dictatoriale. En RDC, le viol répété de la Constitution est devenu banalité. Moïse Katumbi ne sacrifiera pas sa population. Nous reviendrons ! », peut-on lire dans un tweet d’Olivier Kamitatu.
A lui d’ajouter « les masques sont tombés, Tshisekedi est un dictateur et va finir dans la poubelle de l’histoire comme ses pairs ».
Plusieurs acteurs de défense des droits humains ont condamné le refus du régime de Tshisekedi de laisser Moïse Katumbi accéder dans la Province du Kongo-Central. Il devrait s’y rendre pour des activités politiques de son parti.
« Pourquoi le régime Tshisekedi imite les méthodes rétrogrades du régime Kabila? Refuser à Moïse Katumbi à entrer au Kongo-Cental pour y déployer ses activités politiques est un acte anti constitutionnel et immoral. Le Vice Premier Ministre Peter Kazadi est appelé à sanctionner ce gouverneur rebelle », écrit Me Jean-Claude Katende de l’ASADHO.
Les autorités administratives et sécuritaires du Kongo-Central ont évoqué des contraintes liées à la sécurité.
Marasi Bénédicte Zoé
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